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Décryptage 
L’usage des drones a explosé depuis l’automne en Ukraine. Une stratégie de saturation « low cost » qui, dans une course effrénée à l’innovation, redéfinit les pratiques militaires et permet à Vladimir Poutine de prolonger indéfiniment le conflit.

En Ukraine, c’est presque devenu une équation mathématique : plus Vladimir Poutine parle de paix, plus la nuit sera dure. Le harcèlement aérien des grandes villes du pays avait déjà pour signature sonore le bourdonnement grave des drones Shahed-136, achetés par milliers à l’Iran par la Russie. Mais depuis septembre 2024, comme frustré de l’immobilité de la ligne de front, le Kremlin a enclenché une véritable saturation du ciel ukrainien.

En six mois, la Russie est passée de 130 frappes de drones par semaine à 1 100, selon le think tank américain Center for Strategic and International Studies (CSIS). Et depuis l’investiture de Donald Trump aux Etats-Unis, la multiplication des pourparlers de paix et des offres de trêve s’est soldée par des raids toujours plus intenses – histoire de maintenir la pression. Le nouveau président américain et son homologue russe ont eu, le 19 mai, une…

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