Le dirigeant italien de 52 ans succède à Carlos Tavares. Entré chez Fiat en 1999, il a mené une grande partie de sa carrière outre-Atlantique. Sa mission : redonner confiance aux équipes déboussolées par la sortie de route de Stellantis.

Regard clair, cheveux bruns plaqués en arrière, chemise déboutonnée, Antonio Filosa, 52 ans, est le nouveau visage de Stellantis. L’exact opposé de Carlos Tavares, tout en raideur et sévérité. Lui est souriant, chaleureux, accessible. Six mois après le départ à la retraite précipité du dirigeant portugais, John Elkann a finalement choisi un homme de la maison Fiat. Les origines italiennes de Filosa se décèlent dès qu’il ouvre la bouche. Son anglais roule les r avec franchise.

Le nom de Filosa avait d’emblée été cité parmi les candidats potentiels choisis au sein du groupe et à l’extérieur. Ce Napolitain diplômé du Politecnico de Milan appartient à la branche Fiat Chrysler de la famille Stellantis née du mariage avec PSA en 2021. Ce n’est sans doute pas un hasard. Filosa a démarré sa carrière chez Fiat il y a un quart de siècle, juste avant l’arrivée aux commandes de Sergio Marchionne, le mentor de John Elkann, héritier de la famille Agnelli premier actionnaire de Stellantis.

Marchionne avait…

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Le Figaro

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