Posted On 28 mai 2025
En fin de Conseil Municipal, du bout des lèvres, à regrets, et avec sa morgue habituelle, Eric Piolle avoue 500 000 € de dépenses pour le bide de « la Biennale des Villes en Transitions » boudée par les grenoblois. Contraint de répondre à la question orale posée par Chérif Boutafa au nom du groupe d’opposition.
L’opération, toute de com’ avec un budget publicitaire conséquent permettant de s’assurer de la bienveillance des médias qui n’ont pas regardé de trop près le contenu et les présents , même si Jean-Benoit Vigny ( DL) a discrètement relevé qu’Eric Piolle avait prononcé son discours d’ouverture devant « une assistance clairsemée » ( !). En effet.
L’affiche et la réalité de la » Biennale des villes en Transitions » un mercredi après midi, jour d’affluence: 500 000 €…
PIOLLE A ANNONCÉ QU’ON SERAIT NEUTRE EN 2040 …
Tout était faisandé par la propagande. Le grand sujet du vide était » les quartiers favorables à la santé » … en 2040 . Pourquoi 2040 et pas 2050 comme d’habitude a demandé Cherif Boutafa à la majorité municipale? Parce qu’en 2022 a répondu Eric Piolle nous avons décidé qu’en 2040 on serait « neutre du point de vue du climat, de la biodiversité, des émissions de gaz a effets de serre » , des mots qui n’engagent à rien évidemment.
… MAIS NE CITE PLUS LA NEUTRALITÉ CARBONE!
Par contre, depuis que nous sommes devenus, selon le CNRS, la première des grandes villes pour les ilots de chaleur dus à l’urbanisation, l’expression » neutralité carbone » a disparu du vocabulaire des Rouge/Verts. Et pour cause, leur politique recule cet objectif. Ils adaptent leurs fakes à chaque étape.
Chérif BOUTAFA : » UNE PRIVATISATION POLITIQUE DE L’OPÉRATION »
Au Conseil Municipal Chérif Boutafa a dénoncé » la privatisation politique de l’opération avec des intervenants d’extrême gauche , telle Fatima Ouassak pour laquelle le communautarisme est une invention de l’extrême droite, fustigeant évidemment les violences policières ou bien comme garant d’«une analyse pointue, objective et impartiale de l’actualité », Guillaume Meurice licencié de Radio France pour faute grave. » …
Alain Carignon a accompagné à la Biennale des grenoblois qui vivent dans des logements insalubres gérés par des élus de la majorité Piolle, mais … en 2025 !
UNE SÉRIE DE SITUATIONS INTOLÉRABLES
Cette Tartufferie cynique méritait d’être dénoncée. Le groupe d’opposition a listé une série de situations intolérables que les élus actuels de la majorité Rouge/verts font vivre aux Grenoblois dans les logements qu »ils gèrent. Ainsi deux femmes âgées, filles d’une femme de 91 ans clouée dans son lit au 12 eme étage de la tour du 5 rue du 140 eme RIA alertaient sur les pannes récurrentes d’ascenseur , parfois de long week ends ou ponts pendant lesquels elles ont du mal à lui apporter ses repas du midi et du soir. Les habitants du prélude, manifestaient en décrivant l’état délabré de leur immeuble avec des infiltrations généralisées, moisissures dans tous les logements mettant en péril la santé des locataires, avec un incendie au deuxième étage lié à un problème électrique non géré à temps, ascenseur qui ne va pas jusqu’en haut… Le bâtiment qui fuit tellement que certaines pièces du rez-de-chaussée, où est installée la crèche municipale la Marelle, sont maintenant condamnées à cause des infiltrations qui menacent le plafond !
UNE FEMME CHEF DE FAMILLE CONTRAINTE DE CONDAMNER LA CHAMBRE DES ENFANTS
Pendant la biennale des villes en transition favorable à la santé en 2040, une femme chef de famille habitant 50 place des Géants est contrainte de condamner une chambre tant les moisissures pourrissent la pièce et dégagent des odeurs pestilentielles , dormant avec ses enfants dans la même pièce. Dans le même immeuble vit une famille qui subit les mêmes nuisances au dernier étage ; Deux femmes chefs de famille vivent une vie insoutenable de dégradation 20 rue Christophe Turc, tentent de protéger leurs enfants.
Face à ces quelques exemples Eric Piolle a eu du mal a dénoncer des fakes. Il s’est seulement raidit comme à son habitude, aucun des élus godillots de la majorité municipale n’ayant même un mot de compassion pour ces grenoblois qu’ils maltraitent.
Pendant ce temps pour 500 000 € quelques uns se font plaisir à mouliner du vent
DES HABITANTS de VILLENEUVE FONT SURGIR LE RÉEL
D’ailleurs ce réel avait fait irruption à la Biennale quand une délégation d’habitants du 50 place des Géants est venu avec les images de l’immeuble ou ils habitent, géré par un élu de Piolle, pour montrer la situation d’insalubrité dans laquelle ils vivent. La directrice de » la ville ouverte » – ça ne s’invente pas – a refusé qu’ils posent leur affichettes là ou les grenoblois étaient censés s’exprimer et refuser qu’ils les placent en dessous de la fresque financée par la ville sur la santé des quartiers en 2040. Avec malice, Rachid, l’un des habitants, a fait valoir « que ce serait bien qu’on voit d’ou on part pour savoir ou on veut aller » . Pas question. Tous les participants , financés par la ville, ne mesurent pas le degré d’instrumentalisation dont ils sont l’objet.
LA BIENNALE POUR CAMOUFLER LA RÉALITÉ
L’opération est entièrement conduite pour masquer cette réalité . En se polarisant sur 2040, en des termes extrêmement vagues, sans aucune traçabilité permettant de contrôler les évolutions, ce qu’on doit à la municipalité, les gros malins d’élus Rouge/Verts entendent échapper à leur responsabilité d’aujourd’hui. Ils font gober tout ça à de nombreux jeunes, sur fond d’apocalypse planétaire , afin de se poser en sauveurs auxquels on doit reconnaissance.
Après 3 ans de déni, Eric Piolle a reconnu à reculons que Grenoble est devenue la première des grandes villes pour les ilots de chaleur en 2022 , mais le CNRS aurait travaillé sur des bases de 2018 ( !) : même avec cette fake, il oublie qu’il est élu depuis 2014 . Les jeunes mobilisé sur le climat ne seront pas informés de cette situation et Alternatiba, Extinction Rebellion, et autres ne le mettront jamais en cause.
LES NOTES POUR LE CONTRIBUABLE SONT SALÉES
La dernière » Biennale des villes en transition » du mandat s’est donc achevée . Elle signe la dernière pantalonnade du genre. La sécurité sociale Alimentaire a pris le relais avec 230 000 € pour une association amie de Savoie qui produira une centaine de panier repas écolo, bio, de circuits courts à la fin de l’année. Après les 210 000 € de » l’Observatoire du Temps présent » qui a duré 3 mois à l’esplanade et que la municipalité a oublié dans son projet d’aménagement! Faut il citer les toilettes sèches du jardin de ville, désormais inutilisables, fermées d’un cadenas, d’un coût de 55 000 € , plus cher qu’un appartement à Villeneuve?
Laurence RUFFIN CONDUIT CE NAVIRE DE DÉPENSES INCONSIDÉRÉES
Qui fera la somme de ce qu’à couté et coute cette folie Rouge/Verts ? Les 2, 4 millions d’€ de la « forêt photovoltaïque » (!) qui devait rendre autonome l’immeuble, opération exposée doctement, avec suffisance par Eric Piolle, sont perdus. En déversant sa propagande en continu, aux frais du contribuable, la majorité municipale désormais conduite par Laurence Ruffin qui annonce, elle, régner sur un pactole de 2,5 millions d’€ , espère noyer les faits.
à gauche 210 000 € jetés en l’air, à droite des toilettes séches au jardin de ville à … 55 000 € pour sauver la planète, inutilisables, elles sont fermées d’un cadenas . Plus cher qu’un appartement de Villeneuve (source Guizmaths) )https://www.tiktok.com/@guizmaths/video/7508379139871755542
LA FACTURE EST DOUBLE : MORALE ET FINANCIÉRE
Mais ils sont têtus. La note salée. Avant mars 2026 les grenoblois doivent pouvoir la lire afin de savoir ou est passé leur argent, celui de la taxe foncière la plus élevée des grandes villes. « La biennale des villes en transition » est un bel exemple de dilapidation des fonds publics pour des raisons idéologiques et de manipulation. Jusqu’au bout les élus Rouge/Verts auront abusé de l’institution municipale à leur profit exclusif. Ils devront rendre des comptes sur la double facture, financière et morale.