© Shutterstock – Au 1er janvier 2022, 1 324 546 habitants ont été recensés en Essonne, sa population ayant augmenté en moyenne de 6 200 habitants par an depuis 2016.
Ce 23 mai, l’Institut national de la statistique et des études économiques (Insee) a publié une analyse dans laquelle il brosse le portrait des habitants du département de l’Essonne. Au préalable, il indique que ce dernier est le sixième de l’Hexagone le plus densément peuplé, après Paris, les Hauts-de-Seine, la Seine-Saint-Denis, le Val-de-Marne et le Val-d’Oise. Au 1er janvier 2022, 1 324 546 habitants ont été recensés dans le département du sud francilien. Entre 2016 et 2022, celui-ci a vu sa population augmenter, en moyenne, de 6 200 habitants par an.
60 % des ménages essonniens propriétaires de leur logement
Cette croissance démographique s’explique, à la fois, par un fort surplus de naissances sur les décès, et par un déficit du sol migratoire, c’est-à-dire la différence entre les arrivées et les départs du département. L’un dans l’autre, cela représente une hausse annuelle de 0,5 % de la population en Essonne. Selon des projections démographiques, celle-ci pourrait atteindre “environ 1,34 million d’habitants en 2030”.
“En 2040, elle serait comprise entre 1,31 et 1,41 million d’habitants selon les différents scénarios démographiques”, indique l’Insee.
Niveau de vie, le salaire annuel médian est de 25 040 euros en Essonne. Il se situe après celui de Paris (29 730 euros), des Hauts-de-Seine (29 720 euros) et des Yvelines (28 130 euros). Hors Île-de-France, seuls les habitants de Haute-Savoie ont un niveau supérieur (28 120 euros). Près de 60 % des ménages essonniens sont propriétaires de leur logement, dépassant ainsi la moyenne en Île-de-France (47 %). Pour les 40 % restants, 21 % résident dans le parc locatif privé et 19 % sont locataires du parc locatif social.
Les Essonniens moins diplômés de l’enseignement supérieur que les Franciliens
En 2020, parmi les ménages essonniens, 32 % étaient des personnes seules, 23 %, des couples sans enfant, 32 %, des couples avec enfant(s) et 12 %, des familles monoparentales. En 2021, 13,9 % de la population en Essonne vivaient sous le seuil de pauvreté. Cependant, dans les territoires où sont situés des quartiers prioritaires de la politique de la ville, “le taux de pauvreté est plus important qu’ailleurs, jusqu’à 19,3 % dans la communauté d’agglomération Grand Paris Sud Seine Essonne Sénart“, souligne l’Insee.
Selon l’agence gouvernementale, plus de six Essonniens de 15 ans ou plus sur dix sont actifs, soit en emploi ou au chômage, tandis que 22 % sont retraités et 16 %, en études ou sans activité. Moins de quatre Essonniens sur dix (38 %) sont diplômés de l’enseignement supérieur. C’est mieux qu’en France métropolitaine (33 %), mais moindre qu’en Île-de-France (45 %). Enfin, le taux de scolarisation des jeunes de 18 à 24 ans en Essonne se situe à 56,1 %, mais varie au sein du département : il est ainsi de 75,6 % à Palaiseau, mais de 47,9 % à Étampes.