Bientôt huit ans qu’elle était le visage du journal de 20 heures de France 2 : Anne-Sophie Lapix s’apprête toutefois à raccrocher, comme l’a annoncé France Télévisions, mardi 27 mai. Une décision venue directement du groupe audiovisuel public, qui prévoit de confier d’autres projets à la journaliste dès la rentrée.

Mais alors, qui pour la remplacer ? Si la deuxième chaîne n’a pour l’heure pas révélé (l’a-t-elle seulement choisi…) le nom de son successeur, les spéculations vont bon train. Et au jeu des pronostics, l’un des noms qui revient le plus souvent est celui de… Caroline Roux.

Une journaliste « made in » Isère qui fait les grandes heures du magazine de débats de la chaîne France 5, C dans l’air, depuis 2013 (d’abord en tant que joker d’Yves Calvi, puis en tant qu’animatrice principale à partir de 2016). Sans oublier un passage remarqué par La Matinale de Canal+ de 2011 à 2012.

Cette Iséroise, née à Bourgoin-Jallieu en 1972, a passé sa jeunesse à Grenoble, où elle est arrivée autour de 1980. Une ville à laquelle elle demeure très attachée, comme elle le racontait en 2012 à notre journal. « J’ai passé mes plus belles années à Grenoble, une partie de mon enfance et mes années de jeune adulte. J’ai tant de souvenirs ici. Mes fiestas d’étudiante place du trib’, au Palazzo. Et je faisais aussi pas mal de musique, on jouait à l’Entrepôt. […] Quand je pense à Grenoble, j’ai un sentiment très doux, une jolie nostalgie. »

Celle qui a notamment étudié à l’IEP de Grenoble a aussi fait ses premiers pas de journaliste dans la capitale des Alpes. Et pas n’importe où : au Dauphiné Libéré, figurez-vous. « J’en suis très fière, comme je l’étais à l’époque. Votre journal m’avait prise comme pigiste pour rédiger des petits articles sur les gagnants du jeu de l’été qui s’appelait Tip-Top Soleil », nous confiait-elle, toujours en 2012. « Je me revois encore parcourant le plateau de la Matheysine pour rencontrer les gagnants. J’étais heureuse. Et vous savez, j’ai gardé ma carte de correspondant que Le Dauphiné m’avait donnée. C’était ma première carte bleu-blanc-rouge. Un peu ma première carte de presse ! »

Alors les chauvins que nous sommes pourront-ils se réjouir de retrouver prochainement une figure locale à la tête du 20 heures de France 2 ? Encore un peu de patience pour le savoir, d’autant qu’en télé, tout peut changer très vite…