Si son nom ne vous dit rien, ce n’est pas le cas pour toute une génération de Français. Douchka Esposito a en effet été une des stars de la chanson à la fin des années 1980 en devenant le visage de The Walt Disney Company et en interprétant des titres tels que (1,2,3) Mickey, Donald et moi , Elémentaire mon cher Baloo , Davy Crockett ou encore Happy Birthday Mickey. Douchka sur son succès grâce à Disney « Avoir été la grande sœur de Mickey est un très bon souvenir. J’ai 19 ans quand j’apprends que The Walt Disney Company recherche, pour la France, une égérie capable de chanter et danser. Pour autant, mon beau-père, le producteur Humbert Ibach, ne m’a pas facilité la tâche et j’ai dû passer plusieurs castings avant d’être choisie » , raconte Douchka dans Ici Paris en soulignant avoir vendu plus de 7 millions de disques pendant cette faste période. Si elle repense avec nostalgie à son succès d’antan, la chanteuse ne cache pas que le changement de style imposé par Disney n’a pas été facile à vivre. » Moi qui d’ordinaire avais un look très moderne, je me suis retrouvée habillée en kilt, chemisier à col Claudine et chaussures vernies. Un sacré choc ! Je rêvais d’être Madonna, de porter des combinaisons lamées et ce côté collégienne a fini par me peser » , avoue-t-elle ainsi en soulignant avoir décidé de s’émanciper au bout de 7 ans pour « se retrouver en tant qu’artiste » . Malgré le succès, Douchka a en effet décidé de rompre son contrat avec Disney à la fin des années 1980 pour voler vers de nouveaux horizons. « Avec le recul, j’aurais peut-être fait différemment, mais je n’ai aucun regret ». À lire également “The Bear” saison 4 débarque sur Disney+ dès le 26 juin prochain Douchka sur son étiquette Disney difficile à faire oublier Après avoir cartonné dans les bacs grâce à ses chansons pour Disney, Douchka s’est » mise en stand-by à l’âge de 26 ans pour faire des enfants » . « J’en ai eu trois, en trois ans » , précise celle qui a tenté ensuite de retrouver le chemin de la gloire, sans succès. » A une époque, j’aurais pu repartir avec la même équipe, avoir une certaine sécurité, mais j’ai fait le choix, égoïste, de continuer à me chercher artistiquement. Ça a pris du temps « , avoue la chanteuse qui regrette de ne pas avoir réussi à se débarrasser de son ancienne étiquette. » Aux Etats-Unis, Justin Timberlake et Britney Spears, qui sont des égéries Disney, s’en sont bien mieux sortis. Alors qu’en France, les étiquettes sont collées à la Super Glue. Il y a quelques années, j’ai enregistré un album pop que personne n’a pris la peine d’écouter. On l’a mis à la poubelle en me disant que je n’étais pas une artiste ». À lire également Malcolm (Disney+) : Un acteur emblématique ne reprendra pas son rôle mais Frankie Muniz donne des nouvelles rassurantes du tournage