ANALYSE – Les cyberattaques attribuées à la Russie ont récemment visé des infrastructures civiles, en plus des activités d’espionnage. La perspective est à l’intensification.

La cyberguerre de la Russie ne connaît pas de trêve en Ukraine. Elle s’intensifie et adapte ses cibles. À la stratégie d’espionnage, classique, et de perturbation des infrastructures liées directement aux opérations militaires, s’ajoutent désormais des objectifs purement civils. Parfois moins protégés, faute d’expertise numérique, ils constituent des cibles plus faciles à atteindre. Les opérations ont aussi changé de dimension avec la diffusion à large échelle de logiciels malveillants. Dans cette guerre de l’ombre quotidienne et loin du front, les équipes d’intervention d’urgence ukrainiennes ont traité l’année dernière 4315 incidents, soit 69,8 % de plus que l’année précédente, selon le décompte du SSSCIP, le service de protection des systèmes d’information. La perspective est à l’intensification. Depuis le début de l’année 2025, 2075 incidents ont déjà été recensés, soit 75 % de plus qu’en 2024 que sur la même période.

Toutes les attaques ne sont pas connues dans un champ de bataille…

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Le Figaro

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