La tête de série 31 a buté face à Damir Dzumhur et a affiché ses limites derrière son service. Ce qu’il a concédé volontiers face aux médias.
Mpetshi Perricard n’ira pas plus loin. Une déception. «Il y a beaucoup de frustration. J’avais fait un premier tour assez encourageant (victoire contre Zzou Bergs). Et le fait d’être aussi inefficace en retour ce n’est pas un normal. Il a fait son match. Il y a des secteurs où je n’étais pas bon notamment en revers. Le seul coup qui a marché aujourd’hui c’est le service (10 aces, 73% de points gagnés derrière ses premières). Je n’ai pas eu un bon rendement dans mes frappes. Elles ont manqué d’intensité et d’efficacité. C’était trop juste contre un joueur comme lui. Il y a beaucoup de frustration. J’avais fait un premier encourageant et le fait d’être aussi inefficace au retour contre un serveur moins fort que Zizou Bergs, c’est décevant. Mes ajustements ont été moins précis. En revers, je n’ai pas eu une qualité de balle suffisante.»
En début de quatrième manche, Dzumhur a chuté sur la terre battue parisienne et s’est fait manipuler de longues minutes. Le forfait ne semblait pas loin. Il a ensuite couru comme un lapin. Mais Le Français n’a pas voulu polémiquer : « Je n’ai pas vu comment il est tombé. Il a dit qu’il ne pouvait plus marcher. Mais il a su surmonter cette douleur. Je ne suis pas là pour juger la nature de sa blessure et de sa douleur. »
Sa saison sur ocre ne lui laissera pas un souvenir impérissable malgré un titre à Bordeaux (2e division pro). «J’ai le sentiment d’avoir progressé mais ce n’était pas très bon, il faut dire. À Madrid et Monte-Carlo, mon état d’esprit n’était pas bon. J’ai rectifié le tir sur les trois derniers tournois. Le niveau de jeu est meilleur l’attitude est bonne. À moi d’être plus constant pour atteindre le plus haut niveau». Et de conclure en plaisantant. « Avant Monte-Carlo, j’avais dit que j’étais content de retrouver la terre et je n’ai pas bien joué alors je vais dire que je ne suis pas content de retrouver le gazon. Plus sérieusement, c’est une surface où j’ai les armes pour briller. Je dois continuer et foncer.»
L’an dernier le Rhodanien avait atteint les 8e de finale à Londres pour sa première participation dans le grand tableau.