Alors qu’il menait assez tran­quille­ment deux sets à rien face à Alexander Bublik, ce jeudi au deuxième tour de Roland‐Garros, Alex De Minaur a tota­le­ment perdu le fil de la rencontre pour fina­le­ment s’in­cliner en cinq manches : 6–2, 6–2, 4–6, 3–6, 2–6, en 2h55 de jeu. 

De passage en confé­rence de presse d’après match où il a expliqué être épuisé, l’Australien a égale­ment estimé que c’est davan­tage lui qui avait perdu le match plutôt que son adver­saire qui l’avait gagné.

« Je crois que je l’ai perdu tout seul celui‐là. En repen­sant à ma carrière en Grand Chelem, je ne peux pas me souvenir d’un autre match où j’ai ressenti ça et où j’ai fini par perdre un match que je n’au­rais proba­ble­ment pas dû perdre. Écoutez, sans vouloir mini­miser le mérite de Bublik, il est extrê­me­ment dange­reux, mais cela dit, je gagnais deux sets à zéro. C’est un match que je gagne dans 99,9% du temps. Aujourd’hui (jeudi), c’était juste une rare occa­sion où le match m’a échappé. »