Un constat qui a poussé cette dernière à lancer cette nouvelle compétition en 2023. « L’objectif de la F1 academy est de fournir à ces jeunes pilotes un environnement propice à leur développement et de donner envie aux jeunes filles du monde entier de se lancer dans les sports mécaniques qui restent encore un milieu trop masculin », explique « la boss » dans la série aux airs de Drive to survive.
6 équipes, 18 pilotes et 7 GP
Côté format, les 10 écuries de Formule 1 soutiennent une pilote en F1 academy. Les pilotes ne peuvent rester que deux ans dans ce championnat qui se déroule sur sept week-ends avant les courses de Formule 1. Le programme ressemble à celui de la F2 avec deux ou trois courses au programme des week-ends. La championne décroche un siège et les financements pour évoluer au niveau supérieur, « mais le but ultime est de revoir une femme piloter en formule 1 », espère Susie Wolff.
Les femmes en sport automobile : il reste du boulot !Qui sera la prochaine femme au volant d’une F1 ?
Mais alors qui sera la prochaine femme au volant d’une F1 pour des essais ou mieux au départ d’un GP ? La première championne, Marta Garcia Lopez, a basculé en GT où elle pilote au côté de la Belge Vanina Ickx dans l’écurie Iron Dames. Elle ne devrait pas revenir en monoplace.
Pour le moment, Abbi Puling, la championne 2024, ne pilote pas dans le championnat mondial mais dans le championnat britannique de F3. Elle occupe la 12e place loin devant Bianca Bustamante qui pilotait pour McLaren l’année dernière en F1 academy.
Cette année, la Française Doriane Pin fait très forte impression au volant de sa Prema, l’une des meilleures écuries dans les formules de promotion. La protégée de Mercedes et de Toto Wolff est actuellement deuxième au classement de la F1 academy. Elle dispute également la FRECA face à 34 garçons.
Juste devant la Française, la Belgo-Néerlandaise, Maya Weug a été la première femme à intégrer la Ferrari Driver Academy. Elle dispute sa dernière saison en F1 academy et devrait rejoindre la F3 pour tenter de montrer son talent à l’échelon supérieur.
Le phénomène féminin Doriane Pin : « Je dois mon surnom de Pocket Rocket à Sarah Bovy »Objectif 2030
Voir une femme au volant d’une F1, ce n’est toujours pas pour demain. Mais les mentalités évoluent. L’année dernière, la F2 a développé une monoplace plus adaptée. Les volants sont notamment plus fins, car les jeunes pilotes féminins avaient auparavant du mal à bien les tenir. Cette saison, Laura Müller est devenue la première femme ingénieure de piste pour Esteban Ocon chez Haas. Susie Wolf s’est fixé l’objectif de revoir une femme dans une F1 d’ici à 2030. Un objectif largement atteignable pour Pierre Gasly qui avait déclaré qu’il ne serait pas étonné d’avoir une femme comme coéquipière avant la fin de sa carrière.
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