Est-on déjà en train de battre des records de chaleur ? À l’échelle européenne en tout cas, le mois de mars a été, de loin, le plus chaud jamais enregistré, selon le bulletin mensuel de l’observatoire Copernicus publié ce mardi. Quid des Bouches-du-Rhône, du Vaucluse et des Alpes-de-Haute-Provence ? 

Des « pics » du côté de Marseille

« Il n’y a pas d’anomalie particulière par rapport aux températures minimales », nous indique l’antenne d’Aix de Météo-France. Toutefois, certains « pics » de températures ont été relevés, notamment du côté de Marseille, Cassis et La Ciotat, avec 1 à 2 degrés au-dessus des normales de saison.

Entre le 20 et 22 mars, les maximales étaient supérieures de 3 à 4 degrés, relève la station de Marignane. Dans les Bouches-du-Rhône globalement, entre 2 et 4 degrés au-dessus des normales de saison pour les maximales ont été constatés sur les derniers jours du mois de mars. 

Dans le Vaucluse, + 4 à 5 degrés ont été relevés à Orange pour les maximales depuis le 21 mars. Une tendance qui semble se poursuivre en ce début de mois. « On est largement au-dessus des normales de saison depuis le 2 avril », précise Météo-France.

Déjà 27,9°C près d’Istres début avril

Ce dimanche 6 avril, on a sans doute atteint les températures les plus élevées depuis le début de l’année 2025 en Provence. Sur le pourtour de l’étang de Berre, dans les Bouches-du-Rhône, Météo-France Sud-Est signale un 27,9°C dans le secteur d’Istres sur son nouveau compte installée sur le réseau Bluesky.

Au niveau mondial, mars 2025 se classe comme le deuxième plus chaud, derrière mars 2024, prolongeant une série de records des températures depuis juillet 2023. Depuis, à une exception près, tous les mois ont été au moins 1,5°C plus chauds que la moyenne de l’ère préindustrielle, rappelle TF1 Info.