Portées par une ferveur patriotique digne de celle des derniers Jeux, les tribunes de Roland-Garros vibrent… parfois trop.

« L’atmosphère était horrible. On m’a craché dessus, jeté des objets… » Mercredi, après sa défaite en quatre manches face au Français Quentin Halys, Miomir Kecmanovic était revenu, auprès du média serbe SportKlub, sur ce qu’il venait de vivre à Roland-Garros, dans des termes rappelant fortement ceux prononcés un an auparavant par David Goffin. Victorieux de Giovanni Mpetshi Perricard, le Belge n’avait alors guère goûté à « l’ambiance malsaine », selon ses propres mots, régnant dans les tribunes. « Ça devient du foot, bientôt il y aura des fumigènes, des hooligans et ça se battra dans les tribunes. Ça commence à devenir ridicule. Certains sont plus là pour foutre le bordel que pour mettre l’ambiance. Aujourd’hui, quelqu’un m’a craché son chewing-gum. »

Des débordements, il y en a eu aussi mardi à l’occasion du match opposant le Français Alexandre Muller à la tête de série numéro 19, Jakub Mensik, en particulier à la fin d’un troisième set extrêmement tendu et remporté par le…

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Le Figaro

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