Artiste polymorphe et instinctif, Christophe Estorgues s’est attaqué, il y a sept ans, à un projet original : transformer une souche en œuvre d’art. Il a débuté son travail par un nettoyage en règle de l’écorce et des parties abîmées et s’est ensuite mis à graver et sculpter le bois. Petit à petit, visages et mots sont apparus. « Je me nourris de l’énergie de la souche, c’est elle qui me mène », confie-t-il. L’incrustation de billes de verre est venue rehausser l’ensemble avant que Christophe ne se lance dans une mosaïque colorée et brute sur les parties plus planes. « Je ne taille pas les morceaux, je les casse, et chaque pièce trouve sa place. C’est un travail ludique ». Un travail laborieux aussi qu’il exerce souvent par tous les temps.
La situation de l’ouvrage, au-dessus de la plage des Sables-Blancs, au début du sentier côtier, lui permet de recueillir de nombreux commentaires et encouragements de la part des passants. « Cela fait penser à Gaudi », dit une dame : beau compliment. Quant à l’achèvement de cette pièce atypique, l’artiste en ignore la date : « C’est la souche qui en décidera ».
Pratique
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