Par
Fabrice Pliskin
Publié le
30 mai 2025 à 8h00, mis à jour le
30 mai 2025 à 9h36
Miley Cyrus arrive au Met Gala à New York, le 5 mai 2025. ANGELA WEISS/AFP
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Bluesky
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Critique
Si la chanson « End of The World » est un hymne à la fête ultime d’un hédonisme apocalyptique, le reste du neuvième album de la chanteuse américaine n’a rien d’un big bang.
Apocalyptique Miley ? S’il faut trouver un sommet dans le plat pays que constitue « Something Beautiful », le neuvième album de Miley Cyrus, ce sera la chanson numéro 3 : le single « End of The World ». Cette « fin du monde » débute de la meilleure façon du monde : par un refrain à tout casser, c’est bien le moins pour chanter Armageddon, avant de poursuivre par un couplet qui emprunte au b.a.-ba de ABBA et, plus précisément, à la mélodie vocale de « Mamma Mia ». Le tout régénéré par une production où l’on retrouve, entre autres, Jonathan Rado, membre de Foxygen, doux duo de pasticheurs compulsifs, et des textures électroniques – le piano à la ABBA de Benny Andersson sonne ici simili-French Touch (si j’ose m’exprimer ainsi, quelque quinze jours avant l’épreuve écrite du bac de français).
« Let’s pretend it’s not the end of the world », chante Cyrus. Traduction : « Faisons comme si ce n’était pas la fin du monde ». « End of The World » est un hymne à la fête ultime d’un hédonisme apocalyptique. Ici, Nostradamus danse le disco sous une boule à facettes. Laissez-moi danser… Problème : l’album vient à peine de commencer qu’il semble déjà finir, s’évanouir dans l’insignifiance. Mais let’s pretend, pardon, faisons comme si « End of th…
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