Vu et lu au sujet du PSG dans la presse
hexagonale
 ce vendredi 30 mai 2025. Le sport français
derrière le PSG, Luis Enrique, patron du sportif du PSG,
Donnarumma, l’homme que tout Milan déteste…

Une l'equipe 30 05 2025L'equipe 30 05 2025 (2)

Dans son édition du jour, L’Equipe fait sa Une sur la
finale de la Ligue des champions entre le
PSG et l’Inter Milan en évoquant
le soutien du sport français pour le club de la capitale. Le
quotidien sportif a receuilli les impressions de plusieurs
sportifs. Cameron Woki, rugbyman, admet :
« Je suis en pleine semaine de stress.  Pour
mes matches, je ne stresse pas. Là oui (rire) !
J’ai l’impression que le 31 mai, c’est dans un an… Le temps ne
passe vraiment pas vite ! » Grace
Zaadi
, handballeuse, poursuit : « Ces dernières
années, on a beaucoup souffert avec pas mal de
déceptions. C’est un moment fort dans une vie, dans
l’histoire du club. Je suis heureuse comme tous les fervents
supporters du PSG, j’ai beaucoup d’amis qui
donnent leur vie au PSG. » Joueur du
PSG Judo, Teddy Riner sera
présent à Munich. « Le
PSG, c’est mon premier amour parce que c’est le
club où j’ai pris ma première licence, à 5-6 ans. Les premiers
matches de foot que je suis allé voir, c’était à l’époque de
Ronaldinho et j’étais tombé vraiment « in
love » de ce club, de ce joueur. Je vais faire le déplacement
à Munich pour la finale parce que j’ai envie de
soutenir cette équipe, ce club. » Les pilotes français de
Formule 1 suivront le match depuis
Barcelone, eux qui courront le Grand Prix le
dimanche. Pierre Gasly indique : « Je
vais regarder dans mon hôtel, dans ma chambre, tout seul, avec mon
équipe. Bon, Ben (le
physio de Gasly) risque de ne pas
supporter Paris mais il sera neutre, j’espère.
Sinon il est viré (rires). » De son côté,
Esteban Ocon explique : « Je vais tout
faire pour regarder. L’important pour moi, c’est de dormir
longtemps avant les qualifs. Le dimanche, c’est moins grave, je
peux dormir un petit peu moins. Je ne sais pas si chez
Haas, ils sont fans du PSG, mais
j’adorerais le regarder sur les écrans de notre nouvelle
hospitalité. » 

L'equipe 30 05 2025

Le quotidien sportif fait
également un focus sur Luis Enrique. Il explique
que toutes les décisions concernant l’équipe première passent entre
ses mains. Sa relation de travail avec le conseiller football
Luis Campos a permis de créer un cadre clair sur
les missions de chaque employé. « Que ce soit avec le
président Nasser al-Khelaïfi ou avec le conseiller football Luis
Campos, Luis Enrique entretient des relations fluides et
efficaces. » Dès les premiers rendez-vous à l’été 2023,
l’état-major a été séduit par l’investissement, le respect de
l’institution exprimé par l’Espagnol. « NAK » est en
phase avec sa ligne et sa philosophie, donc il lui fait une
confiance aveugle. Résultat, Luis Enrique jouit d’une liberté
totale dans le champ sportif, comme il le souhaitait, comme aucun
de ses prédécesseurs », souligne L’Equipe.
« Quand la situation s’est tendue, comme à l’automne,
Al-Khelaïfi et Campos lui ont
suggéré de mettre de l’eau dans son vin dans son management. Il a
entendu la remarque et il l’a fait. C’est une des réussites du
PSG actuel : les trois hommes travaillent en
bonne intelligence, chacun respecte le champ d’action des autres et
ils sont en relation régulière, sans chausse-trape. Et quand le
coach demande tel ou tel outil de travail (plateforme, système de
vidéo immersive, écrans…), il les obtient. » Lorsqu’il
évoque ses envies sur le marché des transferts avec différents
acteurs, Luis Campos finit toujours par répéter la même
phrase : « Il faut que le coach valide. »
Plus aucune négociation ne saurait désormais être finalisée à
Paris sans l’accord de l’entraîneur parisien,
avance le quotidien sportif. La plupart du temps, les deux
Luis travaillent de concert et font converger
leurs points de vue. Dès son arrivée en 2023, Luis
Enrique
a imposé un cadre. Exigence, respect des règles,
transparence. Il se veut le garant d’un principe essentiel à ses
yeux : le collectif est au-dessus de tout. Sans rechercher la
complicité avec son groupe, il nourrit une proximité en gardant la
distance entraîneur/joueurs, Indique L’Equipe. En ce qui
concerne la formation, là encore, la relation entre Luis
Campos
et Luis Enrique permet
d’identifier les profils amenés à intégrer l’équipe première. Ce
n’est pas commun mais il arrive à l’entraîneur de venir voir jouer
les équipes de jeunes pour se faire une idée du vivier et de la
progression de certains éléments. C’est ainsi que Noham
Kamara
(18 ans) a rejoint le groupe professionnel.
Enfin, en ce qui concerne la communication, Luis
Enrique
le regrette parfois en privé : il est la
seule figure du club à s’exprimer régulièrement en public. Un grief
déjà exprimé par le passé par ses prédécesseurs. Mais l’Espagnol se
plie tant bien que mal à ses obligations médiatiques. Même si ce
n’est pas un exercice qu’il affectionne, il prépare ses conférences
de presse et les débriefe avec les attachés de presse et son
psychologue, Joachim Valdes, car elles sont
parfois un moyen d’envoyer des messages à son groupe ou à
l’environnement du club. Dans le même registre de la communication,
mais dans un autre genre, il était suivi l’an dernier par une
équipe espagnole pour un documentaire sur son quotidien. Une
démarche égotique que personne n’a osé contester au sein du club
mais qui n’a pas fait l’unanimité, loin de là, conclut
L’Equipe.

L'equipe 30 05 2025 (1)

Le quotidien sportif
évoque aussi la préparation du PSG à la finale de
la Ligue des champions contre L’Inter
Milan
. Ce dernier explique que le club de la capitale a
préparé ce match comme il a préparé tous les autres de sa saison.
« La force de ce PSG reste d’envisager la
finale comme un sport collectif, de ne pas vraiment participer,
pour l’instant, au lobby du Ballon d’Or pour
Ousmane Dembélé, comme l’auraient fait depuis
longtemps les clubs espagnols ou italiens, et de ne pas faire
émerger les enjeux individuels, liés au mérite ou à
l’ancienneté. » La force du PSG, c’est
que cette finale semble le début de quelque chose plutôt qu’un
aboutissement. Mais l’histoire du foot a appris à chacun que
personne n’avait le temps de gagner une Ligue des champions plus tard, que personne
ne pouvait être sûr de revenir, un autre jour, et qu’il fallait
saisir ce trophée quand il vous tend les bras, conclut
L’Equipe.

A voir aussi : Parcours, City, progression… Luis Enrique se confie à
quatre jours de PSG / Inter

canalsupporters.com

Le parisien 30 05 2025

De son côté, Le Parisien évoque
aussi Luis Enrique. Pour le quotidien francilien,
il ne fait aucun doute que le statut et l’aura du coach parisien
ont écrasé ceux de ses prédécesseurs sur le banc du
PSG. Cette saison, il a réussi à poser son
empreinte de chef charismatique, à la fois guide méthodique et
meneur d’homme autoritaire, sur un effectif qu’il a su charmer et
convaincre comme nul d’autres avant lui, avance Le
Parisien. « Des traits de caractère qui lui ont valu,
d’abord, de gagner le respect de la plupart quand, l’an passé, il a
joué de son autorité pour bousculer les lignes, pousser la star
Neymar et le chouchou de Paris,
Marco Verratti, au départ, érigé l’exigence et la
rigueur en religion, imposer des règles drastiques sur le terrain
et en dehors dans le but d’élever le collectif au-dessus de toutes
les individualités. » Avec l’installation du turnover,
Luis Enrique sait garder ses troupes concernées et
sous pression. Avec le coach du PSG, le message
est clair, le projet passe avant les ego, avance Le
Parisien. Ce dernier conclut en expliquant que la réussite de
l’ancien sélectionneur de la Roja a été de changer
la mentalité du PSG.

Le parisien 30 05 2025 (1)

Le quotidien francilien
fait également un focus sur Gianluigi Donnarumma.
Après son départ libre de l’AC Milan pour le
PSG en 2021, l’international italien est détesté
dans tout Milan. « Il y a ceux qui le
détestent parce qu’il a joué pour l’AC Milan et
qu’il sera le dernier rempart parisien contre
l’Inter en finale de la Ligue des
champions
, ce samedi 31 mai. Et ceux qui le détestent
parce qu’il a préféré quitter le Milan pour
Paris. Mais qui feraient volontiers une pause dans
leur colère si « Gigio », le fils maudit, se rachetait à leurs yeux
en empêchant le rival intériste de soulever une quatrième
Ligue des champions, ce samedi soir »,
avance Le Parisien. Du côté des supporters de
l’Inter, le désamour s’explique simplement :
Donnarumma a joué pendant cinq ans au
Milan et jouera dans les buts parisiens, ce samedi
soir. Mais le portier est aussi celui qui a dit non à
l’Inter. Et tant pis s’il n’avait que douze ans et
entrait à peine dans l’adolescence. Les tribunaux transalpins des
réseaux sociaux ne s’arrêtent pas à ce genre de détails, lance le
quotidien francilien. Donnarumma sait qu’il ne
rejouera jamais pour le Milan. Il restera à vie ce
« bastardo mal educato », traduction superflue, chez
ses ex-supporters. Mais beaucoup sont prêts, dans ce procès pour
haute trahison qu’ils lui infligent, à lui accorder une remise de
peine exceptionnelle, conclut Le Parisien.