Par
Brian Le Goff
Publié le
30 mai 2025 à 12h58
Un papier vert avec comme titre « Infraction » déposé sur des centaines de pare-brises a pu en surprendre plus d’un, ces derniers jours à Rennes. Comme cet habitant qui a interrogé actu Rennes sur ce qu’il signifiait. La rédaction s’est donc renseignée sur ce qui se cachait derrière ce document.
« Infraction pour mauvais ameublement »
Sur ce dernier, il est ainsi écrit : « Une infraction pour ‘mauvais ameublement’ a été relevée à votre encontre. Si cette observation est confirmée, un avis de contravention vous redirigera vers une solution plus durable, plus flexible et plus économique que l’achat de vos meubles : KANAP, le service de location de meubles sur Rennes. »
Il est même indiqué un montant de 50 euros que l’on pourrait comprendre comme le prix de l’infraction à régler en lisant rapidement, puis il est enfin demandé de scanner le QR code.
Le tract vert et son texte. (© Transmis à actu Rennes)Une publicité pour un nouveau service lancé par deux jeunes entrepreneurs
D’abord méfiants, nous avons fait le choix de scanner ce QR code. Il renvoie vers un compte Instagram nommé Kanap, « un nouveau service de location de meubles de seconde main », explique Valentin Bouché, cofondateur de cette récente marque, sollicité par actu Rennes.
On a réfléchi à des moyens de communication différents des canaux traditionnels. Puis, on a vu des gens à l’étranger faire ce genre de choses. On s’en est donc inspiré pour le faire à Rennes.
Valentin Bouché
Cofondateur de Kanap
Si aucun logo ni sigle permettant de confirmer dès le départ qu’il s’agissait d’une publicité n’ont été apposés, « c’était bien dans une logique de susciter la curiosité de la population », ajoute le jeune entrepreneur, encore étudiant à Angers.
Au total, entre 600 et 700 tracts ont donc été posés sur les pare-brises de voitures dans le centre-ville de Rennes, notamment sur les parkings Vilaine et des Lices, mais aussi du côté de Chantepie. Enfin, les 50 euros correspondent au coût pour meubler son logement, assure Valentin Bouché.
Des documents sur vos pare-brises : ce n’est pas toujours une publicité
Si cette manière de communiquer qui visait à retenir l’attention des habitants a bien fonctionné, elle a aussi rappelé à certains une arnaque qui avait fait la une, il y a près d’un an, dans la capitale bretonne. En effet, à ce moment-là, la police mettait en garde sur de faux avis de verbalisation déposés sur des pare-brises.
Contactée, la porte-parole de la police rennaise signale toutefois qu’il est préférable d’éviter de scanner un QR code lorsqu’on ne sait pas vers quoi il renvoie.
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