À quelques jours du deuxième round des négociations russo-ukrainiennes, prévues lundi 2 juin à Istanbul, Vladimir Medinski, le principal négociateur de Moscou, a beaucoup fait parler de lui. Le 27 mai, en marge d’une conférence de presse conjointe avec son homologue turc Hakan Fidan, le ministre des Affaires étrangères Sergueï Lavrov a tout d’abord démenti la rumeur que les Américains avaient fait pression pour que Medinski soit remplacé à la tête de la délégation russe à cause de son intransigeance, rappelle l’agence économique RBK de Moscou.
Regrettant l’absence d’officiels de plus haut rang lors de la première rencontre en Turquie, c’étaient les Ukrainiens qui avaient protesté contre sa présence, le président Volodymyr Zelensky qualifiant même de “pure façade” la composition de la délégation russe. “Ai-je besoin de rappeler que c’est le président Poutine et personne d’autre qui détermine qui doit conduire notre délégation à Istanbul ?” s’est indigné le chef de la diplomatie russe, cité par RBK. Par la suite, la porte-parole du ministère des Affaires étrangères, Maria Zakharova, a confirmé que la composition de l’équipe de négociateurs russes restait “inchangée”.
Des menaces contre le principal négociateur russe ?
Mais le 29 ma