«L’Italie et la France sont deux nations amies, deux nations alliées, deux nations qui ont des positions totalement convergentes sur de très nombreux dossiers», a dit la cheffe d’État italienne à la presse à Astana (Kazakhstan), où elle effectue une visite officielle.

Politique d’apaisement. La première ministre italienne Giorgia Meloni a assuré vendredi 30 mai 2025 qu’il n’y avait pas de problème entre elle et le président français Emmanuel Macron, qu’elle rencontrera mardi 3 juin, en dépit d’années de relations tendues.

«L’Italie et la France sont deux nations amies, deux nations alliées, deux nations qui ont des positions totalement convergentes sur de très nombreux dossiers», a-t-elle dit à la presse à Astana (Kazakhstan), où elle effectuait une visite officielle.

Reconnaissant que les deux pays «ont parfois des divergences», elle a estimé que c’était «normal, cela ne veut pas dire qu’il y a des problèmes personnels» avec Emmanuel Macron. «Les chefs d’État discutent, parfois de manière très vive, mais cela ne compromet pas et ne modifie pas les rapports entre les nations», a-t-elle poursuivi.

Le président français est attendu ce mardi à Rome

Concernant ses rapports avec le président français, elle a assuré que «nous nous sommes trouvés d’accord à de très nombreuses reprises et parfois nous étions moins d’accord». «Nous sommes deux dirigeants qui se parlent, nous nous sommes vus tellement de fois (…) Il y a une infinité de sujets desquels discuter et je suis très contente qu’Emmanuel Macron vienne à Rome : nous aurons ainsi l’occasion de s’asseoir et de discuter plus calmement ces divers dossiers», a conclu Giorgia Meloni.

Le président français est attendu ce mardi à Rome en fin d’après-midi pour une réunion avec son homologue italienne, suivie d’un dîner de travail. La presse italienne interprète cette visite comme une tentative pragmatique d’apaisement entre les deux dirigeants.