Initialement ouvertes par les parquets de Grasse, Draguignan et Nice, l’enquête a été confiée conjointement à la Sdat et à la section de recherches de la gendarmerie de Marseille. Elle vise notamment la « détérioration de biens de nature à porter atteinte aux intérêts fondamentaux de la nation », la « destruction en bande organisée du bien d’autrui par un moyen dangereux pour les personnes » et la « préparation à une association de malfaiteurs en vue de la préparation d’un crime en bande organisée ».

La coupure a touché jusqu’à 160 000 foyers à Cannes

Samedi, la coupure a touché jusqu’à 160 000 foyers à Cannes, où le festival et sa cérémonie de clôture ont été préservés grâce à un système d’alimentation autonome, ainsi que dans les communes voisines.

Elle avait été provoquée par l’incendie d’un poste électriques du gestionnaire du réseau RTE à Tanneron (Var) et la chute d’un pylône de ligne à haute tension dont trois des quatre piliers avaient été sciés à Villeneuve-Loubet (Alpes-Maritimes).

Dans la nuit de samedi à dimanche, un incendie volontaire contre un transformateur électrique dans le quartier des Moulins, un secteur gangréné par les trafics de stupéfiants dans l’ouest de Nice, a par ailleurs privé d’électricité 45 000 foyers pendant quelques heures.

Le Premier ministre François Bayrou a annoncé mardi que le gouvernement allait « étendre la surveillance à tous les lieux critiques » après ces sabotages. Un texte, dont l’authenticité doit notamment être vérifiée par les enquêteurs, a été publié dimanche après-midi sur un site alternatif nantais, revendiquant l’attaque de Cannes au nom de « deux bandes d’anarchistes ».