Il a fallu, au milieu des sifflets, qu’elle rappelle l’évidence pour calmer une audience devenue hostile : «Je suis, plus que jamais, un défenseur de la Calédonie française.» En meeting à Nouméa après trois jours de visite dans l’archipel du Pacifique sud, Marine Le Pen a eu le plus grand mal à défendre sa vision de l’avenir de la Nouvelle-Calédonie auprès des centaines de personnes, acquises à la cause loyaliste, venues l’écouter ce vendredi 30 mai au soir. Il faut dire que son approche du dossier calédonien s’est rapidement heurtée à la radicalité d’une partie des défenseurs d’un maintien dans la France, particulièrement remontés depuis la révolte indépendantiste de mai 2024.

Pour des militants loyalistes qui voyaient chez la dirigeante d’extrême droite un soutien de p