Saint-Tropez, Marseille, la Côte d’Azur (pour ne citer qu’elles) ont longtemps été le terrain de jeu de LXH, pépite marseillaise qui a lancé la casquette éponyme. Depuis un incontestable accessoire de mode, LXH a été lancé en 2016 en plein cœur du centre-ville marseillais. En 2024, l’entreprise marseillaise a pris un nouveau virage avec le départ de Lucas Tourrasse, fondateur, ayant choisi d’explorer de nouveaux horizons. Pour assurer la continuité et la croissance de cette belle aventure, il a naturellement confié la présidence à Michel Assadourian, actionnaire historique et fervent défenseur de l’identité de la marque.
En 2025, LXH a ainsi rejoint le Groupe Wilem. « J’ai l’ambition de préserver l’âme de la marque tout en l’amenant vers une nouvelle dimension. Cette transition se fait dans la continuité, avec la volonté de préserver l’ADN marseillais et haut de gamme de LXH, et d’ancrer la marque vers une nouvelle dynamique de croissance, d’innovation et d’engagement responsable », confie Michel Assadourian. Dans les locaux de la rue Stanislas-Torrens, dans le sixième arrondissement de Marseille, on ne cache pas la satisfaction à avoir retravaillé le modèle économique de la structure.
« Incarner l’esprit de Marseille »
Désormais, « les salariés pourront devenir actionnaires de l’entreprise. Une reconnaissance forte pour ces piliers de l’ombre qui, depuis les débuts, ont façonné la réussite de LXH. Cette dynamique collective vise à stimuler l’innovation et la créativité au service de la marque et de ses clients, poursuit le chef d’entreprise. Très attaché à ma ville, je veux que LXH incarne l’esprit de Marseille. Marseille, ce n’est pas seulement notre berceau, c’est notre source d’inspiration. Ses couleurs, sa lumière, sa diversité culturelle façonnent notre univers esthétique. Nous sommes fiers de porter ses valeurs : authenticité, audace, ouverture. Même à l’international, cette empreinte marseillaise reste notre signature. »
L’homme est un initié et a notamment été à l’origine des téléphones portables Wiko. S’il avoue bien honnêtement ne pas venir du monde de la mode, son esprit visionnaire affiche d’ores et déjà le plein d’ambitions. Côté collection, « nous travaillons à ce qu’LXH puisse devenir une référence de la casquette et du couvre-chef. Pour cela, nous allons lancer des capsules exclusives avec des modèles revisités, des produits techniques et des finitions haut de gamme. On garde l’emblème avec le lys ». Michel Assadourian évoque également des « collaborations ciblées » mais aussi un « Club LXH, une communauté vivante, engagée, qui participe à l’évolution de la marque ».
Lancement au Canada
D’un point de vue commercial, les liens avec les magasins partenaires français seront « consolidés » pour « allier le digital et l’humain au service de l’expérience client. » Mais, le pari le plus important reste « l’envie de fabriquer une casquette éco-responsable. C’est un véritable défi, soyons honnêtes. Nous évoluons dans un secteur où la fast fashion impose des rythmes effrénés, des volumes excessifs et des marges souvent obtenues au détriment des conditions. »
Comment ? En optimisant « nos processus de production et de distribution, en choisissant des matières plus responsables quand c’est possible, et en limitant les collections superflues. » Dans un avenir proche, le lancement de la marque se fera au Canada, marquant ainsi le début de l’expansion internationale de LXH et de son identité marseillaise par la même occasion.