MALAISE – De nouvelles plaintes, notamment de salariés et du syndicat SUD Santé Sociale, ont été déposées au Parquet de Grenoble. Les investigations n’ont, pour l’instant, rien donné et les malaises se poursuivent
Depuis 2019, l’Institut de biologie et de pathologie du CHU Grenoble-Alpes (Isère) est sous le feu des projecteurs. Et pour cause, des émanations toxiques d’origine inconnue, provoquant des malaises et des maux de tête, sont recensées au quotidien. Selon Actu.fr, une vingtaine de plaintes ont été déposées depuis avril 2025.
La première plainte avait été déposée au Parquet de Grenoble par un quadragénaire contre le CHU pour blessures involontaires, exposition d’autrui à un risque immédiat de blessures et émanations de substances nuisibles. D’autres collègues et le syndicat SUD Santé Sociaux l’ont également rejoint dans sa démarche.
Rien n’avance malgré les investigations
Même si des investigations sont en cours, l’origine et la nature des émanations restent introuvables. Des résultats concernant des recherches sur l’ozone, l’azote, le chlore, les solvants ou les acides sont à l’étude, mais ils ne seront disponibles qu’à la fin du mois.
La situation sur place est devenue tendue et anxiogène. 400 accidents de travail ont été posés depuis 2019 et certains salariés se voient obligés d’exercer leur droit de retrait lorsqu’ils ressentent les symptômes (maux de tête, picotements dans les yeux, etc.). La prochaine étape pourrait être la saisine du doyen des juges d’instruction.
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