Quelles ont été les conséquences des sanctions économiques occidentales appliquées à la Russie depuis 2022 – sur le commerce avec l’Afrique subsaharienne. C’est l’objet d’une étude réalisée par Thierry Vircoulon et publiée ce mercredi par l’institut français des relations internationales.

Avant la première vague de sanctions, les échanges commerciaux entre Moscou et l’Afrique subsaharienne atteignaient 22 milliards de dollars – en comparaison, ils étaient de 40 milliards avec la Turquie, 30 milliards avec la France. Les investissements russes étaient notables dans les secteurs des mines et des hydrocarbures, notamment. Un certain nombre de ces projets ont été impactés.

Les sanctions ont conduit à des « stratégies de repli » qui varient du retrait ou du ralentissement des activités, au gel des partenariats. C’est le cas de grands projets miniers au Zimbabwe, en Afrique du Sud ou en Angola par exemple. Même problématique dans le secteur des hydrocarbures. Les sanctions ont affaibli les capacités financières de la Russie à investir dans de grands projets, elles ont également conduit les partenaires occidentaux dans le cadre des consortiums conclut précédemment avec Moscou – à chercher de nouveaux partenaires.

L’Afrique, un des débouchés pour le pétrole russe

Si sur le terrain de grands projets d’investissements ont été impactés, la promotion des échanges commerciaux entre la Russie et le continent n’a cependant pas fléchi.

Lire la suite sur RFI