James Cameron, le réalisateur du film Titanic est attendu au Sommet de Nice dont il sera l’invité d’honneur. Du lundi 9 au vendredi 13 juin se tiendra la 3e Conférence des Nations unies sur l’océan (Unoc-3), qui prévoit d’accueillir au moins 86 chefs d’État ou de gouvernement, réunis pour tenter de se concerter sur une gouvernance des espaces maritimes mondiaux.

« Il y aura d’autres invités d’honneur », a glissé Olivier Poivre d’Avor, ambassadeur et envoyé spécial de la France à l’Unoc, qui a officialisé le nom du célèbre réalisateur et producteur, explorateur de fonds marins, ce vendredi à l’occasion d’une conférence de presse.

La Légion d’honneur lui a été attribuée en février, au grade d’officier. Elle lui sera formellement remise à Nice, « pendant son séjour ».

Des films en forme de combats écologique

Dans l’œuvre du cinéaste de nationalité canadienne, la franchise de science-fiction Avatar avait porté à l’écran de nombreux enjeux environnementaux. Sa critique de l’exploitation des ressources naturelles est frontale, dès le premier film, sorti en 2009. La jungle d’une planète extraterrestre nommée Pandora y est défendue par des peuples qui vivent en harmonie avec leur milieu naturel.

Dans Avatar 2, La Voie de l’eau (2022), la prédation de la vie marine fait l’objet d’une lutte à mort entre un peuple insulaire et les sbires d’une entreprise qui extermine une espèce de baleine. Le but est de mettre la main sur une substance qui est aussi un antidote au vieillissement humain.

Ces films sont autant de combats écologiques au succès planétaire. Mais leurs scénarios ne sont pas si éloignés des problématiques actuelles d’effondrement du monde vivant animal, de la surpêche, de la perte des forêts tropicales et primaires…

Le réalisateur a également un lien très particulier avec l’océan, pour avoir plongé dans les profondeurs, à l’occasion de plusieurs films, dont Abysse (1989), mais surtout Titanic (1997). En 2012, il avait effectué une plongée record (en solitaire) à 10.908m sous la surface de l’océan Pacifique, à bord d’un submersible.

À Nice, James Cameron sera un visage et surtout une voix pour la protection des Océans.