En 2025, je me suis lancé le défi de lire 40 livres dans l’année, soit un peu plus de trois par mois. A chaque fin de mois, je vous partage mes lectures. En mai, j’ai fait ce qu’il me plait en lisant 5 livres, dont trois autrices qui offrent, chacune à leur manière, une vision de la réinvention de soi.

J’ai beaucoup lu Agnès Martin-Lugand à ses débuts, j’avais adoré ses romans en Irlande, je rêvais d’y aller juste pour suivre ses traces. Mais son tout nouveau livre, « Les renaissances », met le cap sur l’Italie, Venise plus précisément. L’autrice y fait ce que beaucoup d’écrivains maîtrisent : écrire un livre qui raconte l’écriture d’un livre. Ou plutôt, écrire sur une femme à la moitié de sa vie, qui n’aime plus son mari, qui n’a plus l’inspiration, mais qui trouve sa renaissance dans cet homme qui vit en ermite en Provence, et dont le cœur est resté à Venise. Un roman très beau sur une histoire d’amour passée, impossible, qui doit être exorcisée pour pouvoir avancer. Exorciser son passé, c’est aussi le thème du nouveau roman de Virginie Grimaldi, « Les heures fragiles ». Mais l’autrice la plus vendue de France y insert aussi la transmission des traumatismes de génération en génération. Se soigner soi pour ne pas transmettre nos souffrances à nos enfants. Bouleversant.

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Mais c’est un troisième livre féminin qui m’a le plus interpelée ce mois-ci, celui de Shirin Rachidian. « Les petites révolutions d’une Française à Téhéran » raconte l’histoire de Lila, une Parisienne à la recherche de son père en Iran, pays dans lequel elle n’a jamais mis les pieds. A…

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