la Mars Cup, nouvelle appellation de la HCup, prend ses quartiers pour un mois à Marseille

Douze quartiers, un trophée. Pendant un mois, la MarsCup va encore animer l’été marseillais pour savoir qui succèdera à La Viste.

« C’est devenu l’un des événements football les plus attendus de l’année, témoigne Zakaria Attoumani, référent des tenants du titre. Et pas seulement dans mon quartier, mais dans tout Marseille. C’est même plus attendu que certaines coupes officielles (rires). Le niveau est de plus en plus relevé, il y a beaucoup de joueurs d’un certain niveau qui font le tournoi. Tout le monde veut savoir qui sera là cette année, est-ce que des joueurs d’un certain renom seront présents, qui part favori… C’est vraiment devenu un événement attendu. On m’a plus parlé du début du tournoi que de la finale de la Champions League ! »

S’il n’y aura pas de joueurs de Ligue 1 cette année, le plateau compte quand même quelques joueurs professionnels. Pour ne citer qu’eux, Karim Tlili (La Cayolle), Raouf Mroivili (Campagne-Lévêque) et Faiz Selemani (Saint-Marcel) ont répondu à l’appel de leur quartier et seront présents cette année. De quoi offrir du bon football aux spectateurs au stade comme sur internet.

La jeunesse au pouvoir

En attendant la MarsCup Junior (catégorie U14), qui réunira 8 clubs de la cité phocéenne le 22 juin au stade Delort, les amateurs de football de jeunes seront servis. En effet, plusieurs équipes comme Frais Vallon, la cité SNCF et Campagne-Levêque alignent des équipes à la moyenne d’âge peu élevée. « On essaie de donner la chance à des jeunes de se montrer, témoigne Zakaria Attoumani, dont l’effectif a lui aussi été rajeuni cette année. Mais il faut quand même garder une ossature avec une certaine expérience, pour les encadrer et ne pas les jeter dans la jungle. Il faut une certaine cohérence et de l’organisation pour exister dans ce tournoi. »

Le tournoi féminin se développe