Honda a multiplié les changements dans son organigramme ces dernières années, pour tenter de retrouver le sommet. Les nominations ont principalement concerné les bureaux de la marque au Japon, où est développée la moto, et si l’équipe de course basée en Europe a évolué, Alberto Puig est resté en placé.
L’ancien pilote dirige la structure depuis 2018 mais à en croire Speedweek, il pourrait céder la main en fin de saison. Le média a évoqué des problèmes de santé qui s’aggraveraient, Puig souffrant de sa jambe gauche depuis sa grave chute au Mans en 1995. Il a été opéré à de nombreuses reprises, ce qui l’a contraint à manquer plusieurs courses ces dernières années.
Speedweek précise même que Puig et Honda chercheraient ensemble un successeur et que le mieux placé serait Francesco Guidotti, ancien team manager de Pramac et de KTM, qu’il a quitté à la fin de la saison dernière. Sauf que Puig, visiblement piqué par cette rumeur, a fermement démenti une volonté de quitter son poste et tout affaiblissement physique.
« Je ne sais pas d’où ça sort », a confié l’Espagnol au site officiel du MotoGP. « Je ne sais pas pourquoi. J’ai entendu un gars parler de ma condition physique mais j’ai 58 ans, je fais 55kg, ce qui m’amène à un taux de masse graisseuse de 10%, qui est fantastique. […] Oui, j’ai une jambe blessée, c’est vrai, mais ce n’est pas la fin du monde. Heureusement, aujourd’hui quand on a un problème, ils le règlent donc je ne sais pas d’où ça sort. »
Espargaró a choisi Honda pour travailler avec Puig
Aleix Espargaró
Photo de: HRC
En interne, le travail d’Alberto Puig a souvent été loué par les pilotes des dernières années. Aleix Espargaró, devenu pilote d’essais de Honda et engagé en wild-card à Jerez et à Silverstone, est ravi de pouvoir profiter des connaissances de son compatriote, dont son frère lui avait déjà dit le plus grand bien.
« Je dois dire que c’est une des raisons pour lesquelles j’ai choisi Honda, parce que j’ai toujours adoré Alberto Puig, c’est vraiment quelqu’un de direct », expliquait Aleix Espargaró à SIlverstone. « J’adore ce genre de personnes. La course que j’ai faite avec eux à Jerez a été fantastique, il est venu dans mon stand et il était super direct dans ce qu’il avait à me dire. »
« Et Pol m’a dit qu’il ne s’est jamais senti aussi protégé que quand il travaillait avec Alberto chez Honda, même si ça a été une période très dure. Je pense donc que les pilotes sont contents du management de Honda. »
Avec Léna Buffa
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Vincent Lalanne-Sicaud
MotoGP
Honda HRC
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