Par
Léa Pippinato
Publié le
31 mai 2025 à 16h26
Quatre titres de champion du monde, trois victoires à Montpellier (1999, 2014, 2015), et une fidélité sans faille au FISE depuis sa création. Ce dimanche 1er juin 2025, de 18 h à 19 h 20, Alex Jumelin vivra sa première finale depuis 2019.
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À 47 ans, il signe sa meilleure performance depuis six ans. Une longévité rare dans une discipline exigeante, marquée par la technique, l’audace et la constance. Entre deux entraînements, il a répondu à une série de « Tu préfères », version BMX.
Retrouvez la vidéo complète de ce « Tu préfères » avec Alex Jumelin sur notre compte Instagram
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Tu préfères rouler avec une musique que t’aimes pas ou en silence total devant du monde ?
Je préfère le silence. J’ai besoin d’entendre mon vélo. Même si y’a du monde autour, ça me gêne pas. Je me concentre mieux comme ça. Une musique que j’aime pas, ça me sort de ma bulle.
Tu préfères t’entraîner à 6h du matin ou à minuit ?
6h du matin, mais minuit pourquoi pas !
Tu préfères avoir un super vélo offert mais moche ou garder ton vieux vélo un peu cassé ?
Je garde le mien. Même s’il est usé, même s’il grince. Je le connais par cœur. Il fait partie de moi. Ce que je veux, ce n’est pas juste un vélo neuf, c’est un vélo qui me ressemble.
Vidéos : en ce moment sur ActuTu préfères rouler tous les jours à Montpellier avec plein de monde ou sur un spot privé au calme ?
Un spot privé, au calme, à l’écart du monde. Loin du bruit, c’est là que je me sens le mieux. J’ai besoin de cette tranquillité pour vraiment me concentrer et donner le meilleur de moi-même.
Tu préfères faire une figure que tout le monde attend ou en tenter une nouvelle au risque de chuter ?
Je préfère innover. Tenter quelque chose de nouveau, même si je tombe. Si je reste sur les figures que je maîtrise, je n’avance plus. J’aime créer, surprendre, me challenger.
Tu préfères rater une figure devant tes potes ou en gros plan à la caméra ?
Je préfère que personne ne filme. Quand je rate, j’ai pas envie de revoir ça. Ça m’énerve. Je veux passer à autre chose.
Tu préfères être sur l’affiche du FISE avec une vieille photo ou ne pas y être du tout ?
Je préfère ne pas y être. Une vieille photo, mal choisie, c’est pas moi. Si je suis sur l’affiche, je veux que ce soit juste. Sinon, non merci.
Tu préfères faire le FISE sous la pluie avec une ambiance folle ou sous le soleil sans public ?
Le soleil, avec l’ambiance. Les deux sont importants. Mais sans public, le FISE perd son âme. Ici, à Montpellier, le public fait partie de la fête. On se retrouve tous les ans. C’est une famille.
Tu préfères gagner avec une run moyenne ou perdre avec ta meilleure run de l’année ?
Je préfère gagner. Peu importe si ma run est moyenne. Je viens pour gagner. C’est mon objectif. Je donne tout pour ça.
Tu préfères un FISE tous les mois mais moyen ou un FISE tous les cinq ans mais énorme ?
Un FISE tous les cinq ans. Je veux que ce soit un vrai grand événement. Une fête. Un moment marquant. Le FISE, ça doit rester spécial. Pas banal.
Tu préfères revivre ton tout premier FISE ou voir ton fils gagner le sien ?
Voir mon fils gagner. C’est ce qu’il y a de plus fort. Hier, il faisait une démo au O’Sullivans. Moi, je faisais ça en 1997. Maintenant, ce sont mes deux fils qui prennent la suite. C’est beau.
Tu préfères rider encore 20 ans au haut niveau ou te consacrer à 100 % au coaching ?
Je préfère rider. Tant que mon corps suit, je veux rester sur la planche. Le coaching me plaît aussi, c’est gratifiant de transmettre ce que j’ai mis des années à comprendre : un geste, un détail, une position. Mais si je dois choisir, je ride encore 20 ans sans hésiter.
Tu préfères faire ton dernier run seul ou entouré de tes potes ?
Je veux être entouré. Ici, à Montpellier. Avec mes amis. Je veux que le FISE dure plus longtemps que moi. Que ça continue, même après moi.
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