Parcoursup a été mis en place pour remplacer APB. Quelles différences avez-vous constatées avec ce nouveau système ?

Parcoursup, ce n’est pas simple. C’est quand même 24 000 formations proposées de manière générale, 9 000 formations en alternance, etc. C’est très compliqué pour les lycéens de faire un tri entre formations publiques, privées de qualité et des formations qui sont là à but lucratif. Même les licences sont devenues sélectives. Au-delà de Parcoursup, s’est rajoutée la réforme du lycée qui a tout bouleversé en demandant quelque chose de très compliqué à des élèves de 14-15 ans : se positionner dès la seconde avec le choix des spécialités.

Quel est votre rôle en tant que conseillère d’orientation scolaire indépendante dans l’accompagnement post-bac des élèves ?

L’idée, c’est de sécuriser le parcours des élèves au vu du sentiment d’insécurité traversé par de nombreux lycéens, étudiants et parents qui ont du mal à comprendre les évolutions récentes du système secondaire. Au travers ma structure, je propose donc des bilans d’orientation, des accompagnements Parcoursup, des accompagnements au master et désormais, une prépa Sciences Po.