JACK GUEZ / AFP
Cette photo prise depuis une position dans le sud d’Israël, montre des volutes de fumée dans la bande de Gaza lors d’un bombardement israélien le 17 mai 2025.
GAZA – « Acceptez ou vous serez anéanti. » Quelques heures après qu’Israël a lancé un ultimatum au Hamas, l’organisation terroriste a dévoilé ce samedi 31 mai sa réponse à la proposition de trêve formulée par l’émissaire américain et déjà acceptée par l’État hébreu.
« Le Mouvement de résistance islamique (Hamas) a soumis aujourd’hui sa réponse à la dernière proposition de l’émissaire américain, Steve Witkoff, aux parties médiatrices », a indiqué le mouvement islamiste dans un communiqué ; il se dit prêt à libérer 10 otages toujours vivants et 18 corps de personnes enlevées le 7 octobre 2023 en échange de la libération d’un certain nombre de détenus palestiniens.
Ces libérations se feraient en deux trois phases dans un délai de deux mois ; le Hamas réclame que durant cette période, des négociations pour un cessez-le-feu permanent soient menées, que l’armée israélienne se retire de certains territoires et qu’elle s’engage à ne pas relancer les hostilités après la libérations des otages.
La veille depuis la Maison Blanche, Donald Trump faisait part de son optimiste sur la signature d’un accord, même provisoire. « Ils sont très proches d’un accord sur Gaza. (…) Nous avons des chances d’y parvenir », avait-il déclaré lors d’une conférence de presse avec Elon Musk. Mais ni le président des États-Unis ni son émissaire Steve Witkoff n’ont, jusqu’à présent, dévoilé les contours précis de leur proposition de trêve.
Ce flou permet à chaque camp de faire trainer les discussions, Israël accusant désormais le Hamas d’avoir ajouté de nouvelles conditions.