Le maire de Nice Christian Estrosi a « demandé le renforcement de la surveillance du Mur des Justes, du Mur des déportés et de tous les lieux de culte israélites » de la ville après les dégradations constatées à Paris, a-t-il indiqué sur X ce samedi 31 mai 2025.

« À force d’allumer le feu de l’antisémitisme et de l’antisionisme, notre pays se réveille enfermé dans un climat qui ne ressemble plus à la France. L’antisémitisme nous ronge de l’intérieur. Nous ne reculerons pas d’un centimètre! », écrit encore Christian Estrosi.

A Paris, le Mémorial de la Shoah, trois synagogues et un restaurant ont été aspergés de peinture verte dans la nuit de vendredi à samedi.

Au pied de la façade du restaurant de la communauté juive Chez Marianne, un pot de peinture entamé a été retrouvé. Des jets de peinture ont également été constatés sur la synagogue des Tournelles, sur celle d’Agoudas Hakehilos, ainsi que sur le Mémorial de la Shoah, tous dans le 4e arrondissement de la capitale.

La préfecture de police de Paris (PP) a précisé à l’AFP qu’une autre synagogue, cette fois dans le 20e arrondissement, avait « fait également l’objet de dégradations par jets de peinture de couleur verte ».

Aucun message, ni revendication n’a été découvert à ce stade.

Le parquet de Paris a confirmé avoir chargé la Sûreté territoriale d’une enquête pour « dégradations commises en raison de la religion ».


Le mur des Justes, à Nice, lors de son inauguration en 2013. Photo Jean-François Ottonello.