Vous avez raté les derniers événements sur la guerre en Ukraine ? 20 Minutes fait le point pour vous tous les soirs. Voici l’essentiel de ce samedi 31 mai, 1.193e jour du conflit.

Le fait du jour

Le chancelier allemand Friedrich Merz, qui a pris ses fonctions le 6 mai, rencontrera pour la première fois jeudi Donald Trump, qui le recevra à la Maison Blanche. Et il y aura assurément de quoi papoter.

Outre le débat épineux des droits de douane, les deux chefs d’Etat parleront de la situation au Moyen-Orient, « la guerre d’agression de la Russie contre l’Ukraine », ainsi que les relations entre leurs deux pays, a précisé le porte-parole allemand. Friedrich Merz et Donald Trump ont déjà eu plusieurs conversations téléphoniques.

En raison de l’importance des exportations pour son économie, l’Allemagne est particulièrement inquiète des répercussions de la guerre commerciale lancée par Washington.

La déclaration du jour

« « Le gouvernement a adopté un nouveau règlement qui renforce le contrôle des navires étrangers en exigeant des informations sur leurs assurances », a déclaré le gouvernement finlandais dans un communiqué. Il « vise à lutter contre cette flotte fantôme et, ce faisant, à améliorer la sécurité maritime et la protection de l’environnement ». »

La flotte fantôme, me demanderiez-vous ? Il s’agit du nom donné à la flotte clandestine, sans pavillon (ou difficilement traçables), sans assurance, qu’a constituée la Russie pour exporter son pétrole illégalement, la plupart des sanctions occidentales empêchant l’achat de l’or noir russe.

Les navires de la « flotte fantôme » sont régulièrement accusés par les Européens d’endommager – volontairement ou non – des câbles sous-marins.

Le chiffre du jour

11. C’est le nombre de village que les autorités de Soumy, région du nord-est de l’Ukraine frontalière de la Russie, ont annoncé évacué, en raison des « bombardements », Kiev craignant une offensive russe dans la zone.

Notre dossier sur la Guerre en UkraineLa tendance

Vous l’aurez compris, ça sent mauvais pour la région de Soumy. La Russie a revendiqué samedi la prise d’un nouveau village dans la région et Kiev y craint un assaut d’ampleur. Une attaque à grande échelle représenterait un défi important pour l’armée ukrainienne, moins bien dotée et déjà en position difficile sur le front. Elle est suspectée de vouloir créer une zone tampon pour empêcher des incursions ukrainiennes sur son territoire, comme l’été dernier à Koursk.

Plus tôt cette semaine, le président ukrainien Volodymyr Zelensky a affirmé que Moscou massait plus de 50.000 soldats en vue d’une possible offensive dans la zone.