Qualifié pour les huitièmes de finale de Roland‐Garros pour la première fois de sa carrière, sur une surface qui est loin d’être sa préférée, Alexander Bublik a révélé en confé­rence de presse avoir opté pour une approche radi­ca­le­ment diffé­rente par rapport aux derniers mois.

« Je suis sorti du Top 50 pour la première fois après y avoir passé 6 ans. Je n’ar­rê­tais pas de perdre. Je n’avais plus d’autre choix que d’avoir une approche sérieuse. J’ai joué deux Challengers entre les Masters, j’ai joué de plus petits tour­nois. Il n’y avait plus de temps à perdre. Je venais là pour gagner. J’ai fait une finale et j’en ai gagné une. Je savais qu’il fallait que je prenne mes matchs plus sérieu­se­ment. C’est ce que j’ai fait, c’est aussi simple que ça : j’ai juste pris les matchs beau­coup plus sérieu­se­ment, parce que je ne pouvais pas imaginer être en dehors du Top 100 et ne pas jouer les matchs que je voulais jouer. Parce que j’ai encore envie de jouer au tennis. Il fallait donc que je change d’approche, d’état d’es­prit ; je n’avais plus le choix et je m’y suis tenu. C’est ce qui a fait que j’ai gagné des matchs. »