Roland Grunchec est photographe depuis 20 ans. Il a, entre autres, photographié l’OM pendant 10 ans. Son parcours de photographe sportif indépendant l’amène à découvrir la boxe en 2009. Le combat qu’il couvre est gagné par Fabrice Aurieng qu’il prend en photo.

Les deux hommes se lient d’amitié. Le boxeur se fait remarquer par le coach de Marseille Louis Lavaly, « un faiseur de champions ». « Fabrice vient alors s’installer à Marseille et je suis sa carrière en photos. Je voulais faire comme Neil Leifer avec Mohamed Ali ! », raconte Roland Grunchec.

« Esthétique de la danse »

De nombreux clichés du boxeur, en noir et blanc, sont donc exposés. Des moments rares et intenses comme les quelques minutes d’isolement avant de monter sur le ring ou encore des regards de complicité et d’engagement et bien sûr des combats. « C’est un sport très beau à photographier, très tactique et stratégique. Il y a une vraie esthétique, comparable à la danse », explique le photographe.

Ses images montrent aussi des figures féminines du milieu, comme Myriam Lamare à Marseille, « une reine du ring », sans oublier un clin d’œil à la « ring girl », figure sexy des réunions de boxe qui fait débat. Le public pourra aussi découvrir un triptyque en couleurs de l’événement Urban Boxing United au Palais des Sports de Marseille, qui rend hommage à la boxe vue du ciel.

Jusqu’au 14 juin. 8, rue Fontange, 6e. Du mercredi au samedi de 14 h 30 à 18 h 30. Gratuit.