Par

Thomas Martin

Publié le

1 juin 2025 à 17h27

Il prévient. Le ministre de l’Intérieur Bruno Retailleau a assuré qu’il ne supporterait « aucune exaction » dimanche soir lors des célébrations du PSG après son sacre en Ligue des champions.

Un dispositif « à la hauteur »

« Nous ne supporterons aucune exaction ce soir : la consigne a été donnée aux forces de sécurité intérieures d’intervenir systématiquement, immédiatement, dès lors qu’ils pourraient constater des violences », a-t-il promis alors que le club de la capitale doit effectuer une parade sur les Champs-Elysées puis présenter le trophée à ses supporters au Parc des Princes. 

L’important dispositif mis en place pour prévenir tout débordement en marge de la victoire du PSG en Ligue des champions a été selon lui « à la hauteur ». Et ce alors que la soirée a été émaillée de nombreux incidents dans la capitale et l’interpellation de près de 500 personnes. 

Selon Laurent Nuñez, l’important dispositif de sécurité n’a été « ni une réussite ni un échec » face à « une population qui n’était venue que pour piller, que pour commettre des exactions, et qui se chiffre à plusieurs milliers de personnes ».

Le PSG condamne les incidents et les violences

De son côté, le PSG a « condamné avec la plus grande fermeté » dimanche les incidents et violences survenus lors des célébrations de la victoire du club en Ligue des champions.
« Ce titre de champion d’Europe doit être un moment de joie collective, et non d’agitation ou de débordements. Ces actes isolés sont contraires aux valeurs du Club et ne représentent en rien l’immense majorité de nos supporters, dont le comportement exemplaire tout au long de la saison mérite d’être salué », a écrit le club dans un message posté sur X. 

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« Le Paris Saint-Germain appelle chacun à faire preuve de responsabilité et de respect pour que cette victoire historique reste un moment de fierté partagé par toutes et tous », a également indiqué le PSG.

Il y a eu 559 interpellations en France dont 491 à Paris, qui ont conduit à 320 gardes à vue dont 254 à Paris.

Avec AFP

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