C’est un texte rédigé par un obscur conseiller du bureau pour la démocratie, les droits humains et sociaux du département d’État américain, mais dont la portée dépasse le peu de notoriété de son auteur. Titré « Le besoin d’alliés civilisationnels en Europe », il confirme le changement radical d’optique de la diplomatie états-unienne depuis le retour de Donald Trump. Lors d’un discours à Munich le 14 février, J. D. Vance, le vice-président, avait lancé l’offensive, dressant un stupéfiant réquisitoire contre les pays européens devant le gotha diplomatique européen…