Sous pression après le Grand Prix
d’Espagne, Max Verstappen risque gros : entre pénalités accumulées,
enquête de la FIA et attitude controversée, une suspension pour le
Canada n’est plus à exclure.

Max Verstappen est au cœur d »une
nouvelle polémique après le Grand Prix d’Espagne, neuvième manche
du
calendrier F1 2025
. Le pilote Red Bull a été sanctionné pour
une action jugée contraire à l’éthique sportive à l’encontre de
George Russell. La direction de course n’a pas tardé à réagir : dix
secondes de pénalité lui ont été infligées dans la foulée,
ce qui l’a relégué à la dixième place au classement final de la
course
.

Cette sanction sportive a été
alourdie par l’ajout de deux points de pénalité sur sa
super-licence. Cela porte désormais son total à dix points sur les
douze tolérés avant une suspension automatique d’un Grand Prix.

Un redémarrage sous
enquête

La situation du quadruple
champion du monde pourrait encore empirer. La FIA a en effet ouvert
une enquête indépendante concernant le comportement de Verstappen
lors de la relance de la course après la sortie de la voiture de
sécurité. Une manœuvre musclée avec Charles Leclerc est dans le
viseur des commissaires.

Les deux pilotes se sont
frôlés à haute vitesse dans la ligne droite, une action jugée
dangereuse par certains observateurs. Bien que l’incident n’ait pas
causé de dégâts matériels ou physiques, il a été suffisant pour que
l’instance dirigeante convoque Verstappen et Leclerc afin de
clarifier leurs rôles respectifs dans cet accrochage.

Une suspension en jeu pour le
Canada ?

Si Verstappen venait à être
reconnu coupable dans ce second dossier, deux nouveaux points de
pénalité pourraient s’ajouter à son total actuel. Le Néerlandais
atteindrait alors le seuil critique des 12 points, synonyme de
suspension automatique pour le Grand Prix suivant. En l’occurrence,
cela compromettrait sa participation à l’épreuve canadienne prévue
dans deux semaines.

Pour ne rien arranger à sa
situation, Verstappen aurait évité certains journalistes à l’issue
de la course. Ce comportement, contraire au règlement FIA qui
impose aux pilotes de se rendre disponibles pour la presse,
pourrait entraîner une réprimande officielle, voire une amende
financière.