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Avant de croiser la route de Claude François, qui propulsera sa carrière, Alain Le Govic, pianiste de formations, travaille aux côtés de Jacques Dutronc et de Dick Rivers. Pour faire décoller sa carrière, Cloclo va lui dire qu’il lui faut un pseudonyme, un nom de scène.

Dans l’émission « La petite histoire du nom des stars », Alain Chamfort a raconté comment cela s’est passé, rapporte France Bleu. « Claude m’a dit que Le Govic, ça sentait trop mes origines, que ça pouvait freiner certains publics », explique-t-il. « Il voulait un nom qui passe partout. »

C’était dans les années 70, et c’est dans le bureau de Claude François que ce choix décisif a été fait. Et pour choisir le nom de scène d’Alain Chamfort, il a utilisé… un dictionnaire ! « Il a pris un Larousse, il est allé direct aux noms propres », poursuit le chanteur de « Manureva ». Le doigt du producteur s’arrête alors sur « Chamfort » pour Nicolas de Chamfort, un dramaturge du XVIIIe siècle (qui était d’ailleurs déjà un pseudonyme). « Pour moi, c’était un jeu », se souvient l’artiste, qui prenait cette histoire à la légère. « Je pensais que trois mois après, j’allais retrouver mon vrai nom. »

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Mais le succès est au rendez-vous et son nom de scène va donc rester. Cela ne signifie pas pour autant qu’Alain Chamfort a renié ses origines. D’ailleurs, il précise que ses enfants portent le nom Le Govic. « Pour moi, ça n’a jamais été un acte de trahison ou de renoncement. »