Loin de l’effervescence parisienne, l’équipe de France continue de se préparer dans la quiétude de Clairefontaine. À quatre jours de la demi-finale de la Ligue des nations face à l’Espagne (jeudi 5 mai à 21 heures à Stuttgart), les Bleus, toujours en comité réduit (13 joueurs de champ, 3 gardiens) ont effectué ce dimanche une opposition de deux fois trente minutes avec des équipes mixées et le renfort de quelques joueurs de l’équipe de France espoirs en préparation pour l’Euro de leur catégorie (du 11 au 28 juin en Slovaquie).
Les buts étaient gardés par Brice Samba et Lucas Chevalier. Mike Maignan a, lui, eu droit, à une séance spécifique avec l’entraîneur des gardiens, Franck Raviot. Aucun bobo n’est pour l’instant à déplorer alors que les joueurs sont en reprise après quelques jours de coupure.
Le groupe qui a débuté la préparation à 15 vendredi puis à 16 le lendemain avec l’arrivée de Malo Gusto (Chelsea) sera enfin au complet ce lundi. Kylian Mbappé et Aurélien Tchouaméni qui avaient été retenus par le Real Madrid arrivent vers midi et pourront donc participer à la séance d’entraînement de l’après-midi.
« Didier va nous retrouver en chaises roulantes »
Les sept finalistes de la Ligue des champions, Lucas Hernandez, Warren Zaïre-Emery, Désiré Doué, Ousmane Dembélé, Bradley Barcola (PSG), Benjamin Pavard et Marcus Thuram (Inter Milan) sont, eux attendus, dans la soirée, pour le dîner.
La question est de savoir dans quel état ils seront, notamment pour les Parisiens, après un dimanche placé sous le signe des célébrations.
Au micro de M6, quelques minutes après la victoire contre l’Inter, Ousmane Dembélé avait adressé une petite plaisanterie à son sélectionneur : « Lundi, Didier va nous retrouver bizarre. Didier va nous revoir… mais en chaises roulantes ! », a rigolé le meilleur buteur de Ligue 1.
Didier Deschamps avait évoqué le retour des sept finalistes lors de sa conférence de presse vendredi. « Certains vont avoir le sourire, d’autres non, avait-il anticipé. On va bien faire attention à l’aspect physique mais aussi psychologique. C’est plus positif de gagner, mais il faut se remettre après. À titre personnel, je l’ai vécu, aussi bien après une victoire qu’une défaite. Je leur laisse deux jours après la finale. Il faudra être capable de switcher, de se remettre dedans et basculer dans ce qui va arriver, c’est-à-dire ce gros match contre l’Espagne. »