Depuis le début de la guerre entre la Russie et l’Ukraine le 24 février 2022, Elina Svitolina et l’en­semble des athlètes ukrai­niens n’ont pas dévié de leur déci­sion de ne pas serrer la mains de leurs homo­logues russes et biélorusses. 

Interrogée à ce sujet alors qu’elle aurait pu affronter Elena Rybakina, d’ori­gine russe, née à Moscou et natu­ra­lisée Kazakhstanaise en 2018, en quarts de finale de Roland‐Garros, l’ac­tuelle 14e mondiale a clarifié la situation. 

« Elle a changé de natio­na­lité il y a des années, bien avant même le début de la guerre et de l’in­va­sion. Rybakina repré­sente aujourd’hui le Kazakhstan. Pour moi, Daria Kasatkina est un excellent exemple : elle a changé de natio­na­lité (désor­mais Australienne) et s’est ouver­te­ment opposée à la guerre. Alors, bien sûr, nous (les Ukrainiens) allons lui serrer la main main­te­nant, car elle soutient l’Ukraine, et nous respec­tons ceux qui le font. Elle a non seule­ment changé de natio­na­lité, mais elle a aussi pris la parole en faveur de l’Ukraine. »