Publié le
1 juin 2025 à 14h56
Georges Franju, réalisateur de cinéma, est né à Fougères (Ille-et-Vilaine) le 12 avril 1912 et décédé à Paris le 5 novembre 1987.
Rien ne prédestinait ce Fougerais à faire une carrière artistique. Il a démarré dans la vie en exerçant divers métiers, employé dans les assurances, cloueur de caisses, décorateur de théâtre… Après son service militaire il trouve un emploi dans une imprimerie et fait la connaissance d’Henri Langlois. Leur passion commune pour le cinéma les pousse à tourner ensemble leur premier court métrage (le Métro) en 1934. Ils fondent ensuite le Ciné club le Cercle du cinéma et en 1936 naît la Cinémathèque française.
Une demande du cinéma le Club
Il y a un an environ, le cinéma le Club avait émis l’idée de créer une fresque en lien avec le 7e art sur les murs extérieurs du bâtiment côté voie verte.
Trois amis ont accepté de relever le défi bénévolement : Gilbert Delaunay, professeur retraité d’arts plastiques, Serge Guermonprez, retraité amateur de photo, et Franck Pourcelle, artiste peintre.
Le trio a choisi de mettre en lumière trois films du réalisateur Fougerais Georges Franju.
Pendant un an, ils ont travaillé, chacun de leur côté, préparé les plans, dessiné et choisi les scènes de leur film. Le chantier a commencé début mai et chaque artiste a choisi son pan de mur pour développer sa fresque.
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Gilbert Delaunay devant la fresque du film La tête contre les murs. ©La Chronique républicaine / Régine RêteuxTrois films de Georges Franju ont inspiré les artistes
C’est le film en noir et blanc sorti en 1960, Les yeux sans visage, qui a dicté le choix de Serge Guermonprez. Ce film d’horreur franco-Italien de Georges Franju, avec dans les principaux rôles, Pierre Brasseur et Edith Scob dont le visage est représenté sur la fresque, interpellera les cinéphiles.
Gilbert Delaunay a mis en scène le film sorti en 1959 La tête contre les murs ou l’histoire d’un jeune homme dont le comportement instable oblige sa famille à le faire interner dans un asile psychiatrique d’où il tentera de s’échapper. Anouck Aimée, Pierre Brasseur, Paul Meurisse et Charles Aznavour tiennent les principaux rôles.
Serge Guermonprez devant la fresque du film Les yeux sans visage. ©La Chronique républicaine / Régine Rêteux
La troisième fresque, la plus longue (13 mètres) est réservée à l’artiste peintre Franck Pourcelle qui a choisi de développer des éléments thématiques du film de 1961, Pleins feux sur l’assassin dans lequel on retrouve Jean Louis Trintignant, aux côtés de Dany Saval et Pierre Brasseur. « Nous avons eu de la chance d’avoir du beau temps qui nous a permis de travailler plus sereinement. Il nous reste encore une dizaine de jours pour terminer nos œuvres qui nous espérons parleront au public », concluent les peintres.
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