Gare de Strasbourg : un accès crucial
David Wendling, Astus, Bischheim :
« Les usagers de la ligne Strasbourg-Offenbourg interpellent sur la privatisation du passage reliant le parking Saint-Aurélie à la voie 25 de la gare de Strasbourg. Depuis le 12 mai 2025, les seuls clients du parking Saint-Aurélie de la gare de Strasbourg sont autorisés à y accéder. Cette mesure n’est pas sans conséquence pour les usagers de la ligne TER transfrontalière reliant Strasbourg, Kehl et Offenbourg, qui expriment leur désarroi et leur incompréhension.
Le problème se pose pour tous ceux, non stationnés dans l’ouvrage, qui viennent à pied par le boulevard de Metz pour emprunter ce passage, et qui aujourd’hui, sont invités à effectuer un détour de 500 mètres à pied via la place de la Gare, pour accéder à la voie 25, située à quelques dizaines de mètres seulement à l’arrière et d’où partent et arrivent ces trains. Les personnes à mobilité réduite et en deux roues se retrouvent également pénalisées dans leurs correspondances.
Condamner le passage existant aux non-utilisateurs du parking est probablement une solution de facilité pour assurer sa sécurité, mais sa praticité est indéniable. Aussi, l’affichage récent visible à l’entrée annonçant à limiter son accessibilité, en a surpris plus d’un.
Cette décision est d’autant plus incompréhensible au regard de la volonté de la société Effia, désormais gestionnaire de l’ouvrage (société Parcus auparavant), de favoriser l’intermodalité par la mise à disposition de stationnements sécurisés pour les cyclistes ou bien encore la location de trottinettes électriques.
Cet accès direct et complémentaire à l’entrée principale de la gare centrale est d’une grande utilité pour un nombre important de voyageurs transfrontaliers, d’autant plus avec la perspective de développement de la ligne vers Offenbourg, et dans un objectif continu de développement de l’intermodalité.
La gare centrale de Strasbourg, la première de France en nombre de TER, accueille aujourd’hui quelque 75 000 usagers au quotidien (contre 60 000 en 2019) ; à l’horizon 2030, ce sont 100 000 voyageurs par jour qui sont attendus, avec le développement du réseau express métropolitain européen et l’ambitieux, mais nécessaire projet d’ouverture de la gare à 360 degrés.
Dans cette optique, et la garantie du droit à la mobilité pour tous, Astus appelle de ses vœux à ce qu’une alternative soit trouvée rapidement. »
Végétation débordante à la Meinau
René Woessner, Strasbourg :
« La Meinau est un quartier très agréable et largement doté de jardins entourant les maisons. La partie de ces jardins jouxtant le trottoir est souvent plantée de haies ou d’arbustes. Dès le printemps, les branches se développent et débordent fréquemment des clôtures, jusqu’à “manger” la moitié du passage, si ce n’est davantage. Il me semble que la végétation devrait être maintenue par les propriétaires à l’intérieur des propriétés, ce qui n’est pas le cas bien souvent. J’ai une pensée émue pour les malvoyants qui se prennent le fouet des branches en plein visage lorsqu’ils pensent longer en toute sécurité les maisons. Si on ajoute le nombre de véhicules garés sur les trottoirs, la déambulation devient très risquée. »
Manifestation des forains : un certain malaise
Paul Klein, Strasbourg- Cronenbourg :
« Je tiens à témoigner d’un certain malaise à la vue de l’attitude de certains membres de l’opposition municipale lors du blocage par les forains de la mairie le 19 mai.
Voir Madame Richardot relayer elle-même sur son Facebook une photo où elle pose, grand sourire, un verre de café à la main, au milieu des fumées est extrêmement cynique. On voit bien qu’elle est ravie du chaos et qu’elle ne fait rien pour apaiser la situation, bien au contraire, malgré ses discours. Idem pour l’attitude de M. Jakubowicz. Comment peut-on justifier/valider en tant qu’élu de la République le blocage des services publics et le conseil municipal ?
Merci à d’autres personnes plus respectueuses comme M. Vetter et M. Maurer qui ont été responsables en allant à la rencontre mais sans jeter de l’huile sur le feu.
Il ne faut pas perdre ses valeurs malgré la campagne des municipales ! »
Le désastre des « autoroutes » pour les vélos
Marie-Christine Guschbauer, Strasbourg :
« Après la rue Mélanie, le trafic strasbourgeois connaît un autre point de désespoir et de tensions : les gens qui ont besoin d’aller à Kehl en voiture à partir de la Robertsau ou du Quartier des Quinze ont l’habitude de “commencer” par le pont d’Anvers. La route entre le rond-point devant la Légion Étrangère et le pont est déjà bloquée à cause du fait qu’on a réduit la rue à une voie (au profit d’un parking !) : les chauffeurs venant du boulevard d’Anvers montrent déjà souvent des signes d’agression, qui augmentent sur le pont qui est maintenant divisé en une “autoroute” pour les vélos, deux trottoirs très larges et deux voies étroites pour les voitures. En allant vers Kehl, on y a beaucoup de temps pour observer les cinq vélos sur “l’autoroute” et encore trois sur les trottoirs !
En rentrant, on peut observer le grand bouchon sur le pont depuis loin.
Ainsi un nombre croissant des automobilistes choisit maintenant la route qui traverse le pont Pierre-Brousse pour entamer le quai Jacoutot (en direction de l’Orangerie). Le feu au pont de Porte-du-Canal ne permet pas de passer avant trois phases et ainsi le bouchon entre la frontière et le “but du voyage” a amplement le temps de polluer l’air : bonne idée écologique ! »
Revers pour l’écologie punitive
Jean-Marc Pons, Eschau :
« L’écologie punitive voulue par certains vient de subir plusieurs revers révélateurs. Si l’autoroute du sud ouest peut être jugée comme inutile, actuellement, qu’en sera-t-il dans quelques années, le nombre de voitures en circulation ne cessant de croître ? Et le fait que sa construction soit quasiment achevée rendait stupide son abandon. Si les ouvrages d’art, les chaussées devaient être démolis, il en coûterait bien plus encore à la collectivité que leur achèvement !
Les produits toxiques nuisibles aux insectes pollinisateurs, dont la réautorisation préoccupe les apiculteurs, sont certes un problème, mais la survie des agriculteurs est un problème encore bien plus grave. Avant d’interdire ces produits, il faut proposer des alternatives. Quand donc nos décideurs prendront-ils les problématiques de façon réfléchie, en mettant d’abord au point des solutions de remplacement, avant de supprimer ce qui existe ? Les ZFE, symboles d’injustice sociale, car génératrices de discrimination par le portefeuille (beaucoup de gens sont dans l’incapacité financière de changer de voiture) sont une preuve de plus de l’incapacité des écologistes à appréhender tous les aspects des problématiques environnementales qu’ils prétendent défendre.
On n’interdit pas l’usage des véhicules à moteurs thermiques avant d’avoir mis en place des solutions alternatives durables pour les remplacer (transports collectifs en grand nombre, avec un cadencement rapide, accroissement conséquent du nombre des chargeurs rapides pour les véhicules électriques, baisse des prix de ces véhicules). L’écologie, c’est bien, l’écologie réfléchie, c’est mieux ! »