Par
Laurent Fortin
Publié le
1 juin 2025 à 21h30
C’était le dernier à être livré. Refait à neuf, le restaurant scolaire de l’école Henri-Lesage a été inauguré à Vertou. Les 370 élèves et personnel pédagogique y déjeunent quotidiennement. Finis les allers-retours méridiens en car vers la salle Sèvre et Maine, transformée en réfectoire géant, qui duraient depuis 14 mois et qui grignotaient sur la précieuse récréation de ce moment.
Rien que pour ça, on est très contents d’être revenus dans ces locaux. C’est moins stressant pour tout le monde.
Agnès Gadollet, responsable de cet office de restauration qui compte, au total, 14 employés.
Confortable aussi le nouveau bâtiment agrandi de 163 m2, doté de 24 places supplémentaires, qui permet de fluidifier le passage des élèves, de donner plus d’espaces aux enfants de maternelle et de faire passer les CP en format self.
Et du point de vue de l’acoustique, l’amélioration est colossale avec la pose de lino au sol et des bandes anti-bruit en hauteur sur les murs.
Elle avait pourtant quelques craintes sur le sujet, avec l’ouverture de la salle de plonge sur les parties communes.
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Nous avons beau être plus que lorsque nous sommes partis (d’une trentaine d’élèves), mais c’est plus calme.
Les élèves effectuent un tri de leurs déchets à la fin du repas. Le poids du gaspillage alimentaire est affiché. ©Hebdo de Sèvre et Maine95 % des élèves concernés
Cette inauguration marquait aussi la fin de cette opération de réhabilitation des cantines. Outre celle de Henri-Lesage, celles des Treilles et des Reigniers avaient été remises aux normes auparavant : elles avaient été respectivement rouvertes à la dernière rentrée pour la dernière, et à l’hiver 2024 pour la première. Là aussi, ces cantines avaient augmenté leurs places : de 31 aux Treilles et de 14 aux Reigniers.
Cela a permis de créer des salles à manger supplémentaires et on a tout remis en conformité avec la réglementation,
Thomas Delplace, adjoint aux travaux
Il ne manquait pas de souligner l’effort consenti sur la performance énergétique :
Cet équipement répond aux normes du décret tertiaire. L’optimisation de l’isolation va permettre de baisser la consommation d’électricité de 60 % d’ici 2050. De plus, les deux cantines sont passées en liaison froide ce qui diminue le gaspillage alimentaire car la nourriture non consommée peut être gardée.
D’ailleurs, dans chacune des cantines, les poubelles pèsent automatiquement les aliments jetés.
Et les restes des repas sont récupérés chaque semaine par les Alchimistes pour les transformer en compost.
Agnès Gadollet.
Le restaurant scolaire d’Henri-Lesage est très coloré. ©Hebdo de Sèvre et Maine
L’école de l’Enclos bénéficiera quant à elle, d’un équipement neuf, quand elle se transformera à la rentrée en école Simone-Veil, lors de son déménagement aux Echalonnières.
Précisons aussi que les conditions de travail pour les agents ont été nettement améliorées avec l’installation, notamment à la plonge, de matériel ergonomique.
Patrice Garnier, adjoint aux affaires scolaires.
Ils sont près de 50 agents à travailler dans les restaurants scolaires. Un personnel qui accueille plus de 1 400 élèves par jour, soit 95 % de l’effectif global.
4 millions d’euros
L’ensemble de ces rénovations aura quand même coûté 4 millions d’euros à la collectivité, aidée seulement par l’État à hauteur de 225 000 euros.
Nous avons tenu, malgré des mauvaises surprises comme l’obligation de refaire la dalle à Henri-Lesage, notre engagement.
Le maire Rodolphe Amailland.
Durant les deux mandats, on aura aussi réussi à mettre en réseau numérique toutes les écoles et végétaliser leur cour. C’est pas mal.
Un programme pour les scolaires qui ne s’arrêtera pas là, avec, en juin, l’inauguration de la cuisine centrale (Fabrik du sud Loire) et, à la rentrée, le nouveau groupe scolaire Simone Veil.
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