D’autres, tel Albert Spaggiari, auraient goûté l’aubaine ! La victime de cette histoire a pour sa part très mal vécu la mésaventure. « Incontestablement, il y a eu erreur humaine », admettait à l’époque le directeur régional de la banque.
Nous sommes en décembre 2012. Peu avant midi, une octogénaire se fait accompagner à la salle des coffres d’une succursale de la place nancéienne pour régler quelques affaires personnelles. Une employée l’accompagne avant de repartir vaquer à ses propres occupations.
Quelques minutes plus tard, les lumières sont éteintes, l’établissement est fermé… C’est l’heure de la pause déjeuner. La dame de 81 ans, oubliée de tous, se retrouve plongée dans le noir, prise au piège des parois blindées.
Elle peut bien tambouriner, hurler, s’époumoner… Elle comprend vite qu’il va lui falloir s’armer de patience.
Heureusement, elle trouve une chaise, s’y installe et attend… La délivrance se produit à 13 h 45, à la réouverture de la banque. Choquée, la Nancéienne âgée de 81 ans, qui a eu le temps de ronger son frein pendant 1 heure 30, écoute d’une oreille les excuses confuses de la salariée étourdie et quitte les lieux précipitamment. Pressée de goûter à la liberté retrouvée et de rassurer son mari, rongé par l’inquiétude…