Publié le 01 juin 2025 à 20:38. / Modifié le 02 juin 2025 à 08:02.
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Plaisirs partagés
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Quand Rémy Burkel a commencé à avoir les mêmes symptômes que son épouse ménopausée, il n’a pas compris ce qui lui arrivait. A l’approche de la soixantaine, il s’est mis à ressentir des bouffées de chaleur nocturnes. «Avec ma femme, la nuit, on rejetait la couette à tour de rôle. Je me réveillais trempé de sueur», raconte-t-il. A ces suées se sont ajoutés la fatigue, une baisse de libido et «des problèmes pour bander», comme il le décrit dans son documentaire drôle et sincère Andropause, la grande débandade?, diffusé par France Télévisions et la RTBF en 2024.
Un urologue lui confirme par une prise de sang qu’il est «andropausé». Dans son film, Rémy Burkel décortique ce phénomène physiologique qui peut survenir autour de la cinquantaine (voire dès 40 ans), plus souvent appelé «déficit androgénique lié à l’âge» dans le jargon médical et caractérisé par une baisse du niveau de testostérone. Une sorte de pendant masculin de la ménopause, pourtant quasi inconnu au bataillon. Le réalisateur franco-américain n’en avait jamais entendu parler avant de travailler sur le sujet. «Mon médecin traitant m’a proposé de prendre un peu de Cialis [une molécule utilisée dans le traitement des troubles de l’érection] en me disant que j’allais repartir comme en 40. Ce n’est pas ce qu’il s’est passé.»
L’histoire ne s’arrête pas là.
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