Après plusieurs saisons difficiles, Yamaha relève la tête de manière spectaculaire depuis quelques courses. Fabio Quartararo a décroché les trois dernières poles et dominait le Grand Prix de Grande-Bretagne avant de devoir abandonner en raison d’un problème mécanique.
Pour l’aider dans sa progression, le constructeur a retrouvé un team satellite cette année, Pramac, avec qui Jack Miller sent la moto évoluer positivement. Vite conquis par le comportement de la M1 sur l’avant, l’Australien voit la moto s’améliorer à un rythme supérieur à ses attentes.
« Je pense que oui, mais en tant que pilote on en veut toujours plus », a commenté Miller. « Ce n’est jamais assez ! On est agréablement surpris, mais on reste au travail, on fait tout pour améliorer les choses. »
« On a avancé à pas de géants et les progrès ne seront toujours pas aussi rapides. J’y crois. Comme je l’ai dit, tous les éléments sont bons sur la moto, et lentement mais sûrement, nous les améliorons point par point. »
Les progrès sont tels que la victoire était « dans la poche » pour Fabio Quartararo à Silverstone selon Jack Miller, grâce à un développement bien plus soutenu que par le passé. Au Mans, les pilotes disposaient d’un nouveau moteur, légèrement plus puissant, et à Silverstone, c’est le châssis qui a évolué, favorablement selon Miller.
« [Il est meilleur pour le] turning, c’est un peu plus agile. Je sens que c’est plus léger, mais habituellement ça vient d’une sensation d’un peu plus d’agilité. Comme je l’ai dit, il paraît plus léger, plus facile à mener dans le virage. L’adhérence et les sensations sont assez similaires, il n’y a pas vraiment de point négatif. »
Jack Miller
Photo de: Gold and Goose Photography / LAT Images / via Getty Images
En début d’année, Jack Miller s’est également montré satisfait du quatre cylindres en ligne de Yamaha, que la marque envisage pourtant d’abandonner pour un V4. Il voyait surtout des progrès nécessaires dans la gestion électronique et, là aussi, les signaux étaient positifs à Silverstone : « Ça s’améliore. […] Dans ces chicanes lentes, c’est surtout là que l’ancien électronique posait plus problème parce qu’on glissait plus d’un virage à l’autre. »
« C’est moins invasif mais ça protège mieux », a-t-il détaillé. « On ne veut pas que ça frappe à la porte toutes les deux secondes en disant ‘Je suis là, je suis là, je coupe les cylindres’, ce qui fait perdre en performance. C’est le plus important, que ça puisse permettre un sauvetage. Il faut que ce soit là pour que ça puisse faire un sauvetage, mais avoir la liberté de pouvoir un peu jouer. »
Lire aussi :
Dans cet article
Vincent Lalanne-Sicaud
MotoGP
Jack Miller
Pramac Racing
Soyez le premier informé et souscrivez aux alertes mails pour recevoir les infos en temps réel
S’abonner aux alertes de news