Après enquête, les commissaires du Grand
Prix d’Espagne ont jugé que Max Verstappen n’était pas en tort lors
de son accrochage avec George Russell. Une décision révélée trop
tard, qui rend la pénalité du Néerlandais encore plus amère.
Le départ relancé du
Grand Prix d’Espagne a rapidement donné lieu à une
confrontation musclée entre Max Verstappen et George Russell. Dès
le premier virage, les deux pilotes sont entrés en contact, forçant
le quadruple champion du monde à emprunter l’échappatoire. Il est
revenu en piste devant la Mercedes, ce qui a poussé son équipe à
lui demander de rendre la position. Mais selon le rapport officiel
des commissaires sportifs de la FIA publié après la course, cette
manœuvre n’était en réalité pas sanctionnable.
Les commissaires ont analysé
les images de l’incident et conclu que Verstappen n’avait pas
quitté la piste de manière volontaire. Leur décision repose sur
l’analyse suivante : Russell, en tentant de plonger à l’intérieur,
a momentanément perdu le contrôle de sa monoplace, ce qui a
provoqué le contact et contraint Verstappen à sortir large.
« Le contact a été provoqué
par une perte de contrôle de la voiture n°63, ce qui a forcé la
voiture n°1 à sortir de piste, indique le communiqué. Dès
lors que le pilote Red Bull n’a pas quitté volontairement la piste
pour en tirer un avantage, aucune action n’est
nécessaire. »
Red Bull a agi par prudence…
à ses dépens
Cette décision postérieure à
l’incident ne fait que renforcer l’ironie de la situation. Pensant
éviter une potentielle sanction, Red Bull a préféré la prudence en
demandant à Verstappen de rendre la position. C’est à ce moment-là
que le Néerlandais, visiblement agacé, a adressé un geste d’humeur
à Russell
en lui rendant la place avec véhémence – un comportement qui a
été jugé dangereux par les officiels de la FIA.
Résultat : Max Verstappen a
écopé d’une pénalité pour conduite anti-sportive, ce qui a
compromis sa fin de course et l’a relégué à une modeste dixième
place à l’arrivée. Un scénario d’autant plus frustrant que, si
l’équipe avait eu connaissance de la décision des commissaires à
temps, le pilote Red Bull n’aurait jamais eu à rendre sa
position.