Par

Nathan Heuillet

Publié le

2 juin 2025 à 15h08

Âgé de 44 ans et bien loin des terrains de rugby, Rupeni Caucaunibuca se contente désormais de regarder jouer son fils, Junior. Ce dernier vient de parapher un contrat avec une écurie du Top 14 pour ce qui pourrait s’avérer à l’avenir un joli transfert. Il y aura donc selon Midi Olympique un Rupeni Caucaunibuca, Junior celui-là, sur les terrains de France la saison prochaine.

Transferts : un Rupeni Caucaunibuca en France l’an prochain

C’est peut-être la nouvelle pépite du côté de Montpellier : Rupeni Junior Caucaunibuca, 19 ans, va rejoindre l’Hérault la saison prochaine. Celui qui jongle entre l’athlétisme et le rugby est doté d’une qualité d’appuis hors normes. Selon le site Fijivillage, le futur Ciste a établi un record de 11,02 secondes sur 100 mètres.

De quoi rivaliser avec les flèches du Top 14, comme Louis Bielle-Biarrey, flashé à 35 km/h contre la Nouvelle-Zélande en novembre dernier, lors d’une course de 50 mètres réalisée en 6 secondes.

Reste à voir si le fils arrivera à marcher dans les pas de son illustre père, véritable phénomène du rugby mondial qui avait explosé sur la scène internationale lors de la Coupe du monde 2003.

Rupeni Junior plus précoce que son père

Icône du Top 14 de 2004 à 2014, avec des passages remarqués à Agen et Toulouse, Rupeni Caucaunibuca était un joueur pétri de talent. Champion de Pro D2 avec Agen en 2010, et meilleur marqueur du championnat cette saison-là (13 essais), il avait attiré les convoitises des meilleures écuries européennes. L’année suivante, il rejoint Toulouse pour deux saisons, avec à la clé deux Boucliers de Brennus en 2011 et 2012.

Trois titres d’affilée pour “Rups”, qui avait terminé sa carrière en rugby à 7 au Sri Lanka. Longtemps perçu comme le joueur le plus talentueux du monde, il n’a probablement pas réalisé une carrière à la hauteur de son potentiel.

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Il aura pourtant marqué tous les adorateurs de la balle ovale, et même probablement inspiré son fils Junior, qui, en signant très jeune dans une structure professionnelle, s’est peut-être donné une chance que son père n’avait pas eue.

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