Comme toutes les métropoles de plus de 150 000 habitants, Rennes a dû mettre en place une « zone à faible émission », sur son territoire. Dans ce périmètre, qui est circonscrit à l’intra rocade rennaise, les voitures thermiques les plus polluantes seront petit à petit interdites.

Pour l’instant, et ce, depuis le 1er janvier 2025, les véhicules essence et diesel immatriculés avant le 31 décembre 1996, ne doivent plus circuler dans le centre-ville. Ce principe était à peu près clair jusqu’à ce que l’Assemblée revienne sur ces ZFE.

Les députés ont, en effet, approuvé, mercredi 28 mai, la suppression des « zones à faibles émissions », en adoptant un article du projet plus large de loi dit de « simplification ».

Alors va-t-on devoir revenir en arrière à Rennes ? Pour l’instant rien n’est fait. La suppression des zones à faibles émissions a été acquise en commission, ce qui ne permet pas au vote d’être considéré comme définitif. Il faudra attendre le résultat du vote portant sur la loi dans son ensemble – pour laquelle plus de 600 amendements ont été déposés.

Par ailleurs, l’abandon du dispositif au plan national n’empêchera pas les communes d’agir selon leurs pouvoirs et compétences, pour mettre éventuellement en place des solutions similaires. Mais les ZFE, dans leur philosophie même, n’ont jamais fait l’unanimité, un certain nombre d’élus locaux pointant les discriminations qu’elles entraînaient.