TECH – Pris la main dans le sac. Un avocat américain, Richard Bednar, a été sanctionné par la Cour d’appel de l’Utah pour avoir déposé un document judiciaire écrit à l’aide de ChatGPT, un outil conversationnel utilisant l’interlligence artificielle (IA), rapporte ce lundi 2 juin une chaîne locale d’ABC.

Ce document, rédigé par un assistant juridique du cabinet, grâce à ChatGPT donc, faisait référence à une affaire judiciaire inexistante. Des citations éronnées n’avaient pas été vérifiées avant le dépôt.

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« Il semble qu’au moins certaines parties de la requête aient été générées par une IA, notamment des citations et même des références à au moins un cas qui ne semble exister dans aucune base de données juridique (et qui n’ont pu être trouvées que dans ChatGPT) et des références à des affaires qui n’ont aucun rapport avec le sujet évoqué », a déclaré l’avocat de la Défense, dans un document révélé par ABC4.

Après la découverte des fausses citations, Richard Bednar a reconnu « les erreurs » et a « présenté ses excuses », selon un document de la cour d’appel de l’Utah. ABC4 ajoute que lors d’une audience en avril, Bednar et son avocat « ont reconnu que le document contenait des références juridiques fabriquées, obtenues auprès de ChatGPT (…) ».

Richard Bednar a été condamné à payer les frais d’avocat de la défense, à rembourser son client pour les frais engagés pour préparer le dossier et assister à l’audience, ainsi qu’à verser 1 000 dollars (875 euros environ) à l’organisation à but non lucratif And Justice for All, basée dans l’Utah.

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